Le ministre, coordonnateur du Bureau opérationnel de suivi du Plan Sénégal émergent, Mahammed Dionne, a souligné mardi "la pertinence" de la décision du chef de l’Etat et du Premier ministre de mettre en place un "dispositif l’alerte" du Plan Sénégal émergent (PSE), qu’il est chargé de coordonner.
"Le président de la République et le Premier ministre ont souhaité avoir à leur disposition un mécanisme d’alerte, pour voir comment les réformes et les projets inscrits dans le PSE sont réalisés", a affirmé M. Dionne lors d’une conférence du groupe Benno Bokk Yaakaar (BBY, majorité) à l’Assemblée nationale, sur les deux premières années de Macky Sall au pouvoir.
Les participants de la rencontre discutaient du thème : "Macky Sall, deux ans d’actions au service du Sénégal, bilan d'étape et perspectives".
Etaient présents des membres du gouvernement, des parlementaires, des leaders d’organisations patronales et syndicales.
M. Dionne a qualifié le bureau qu’il dirige de "dispositif d’alerte" chargé d’apporter des "corrections" à l’exécution des 27 projets et 17 réformes autour desquels est articulé le PSE, le plan censé conduire le Sénégal à l’"émergence" économique, d’ici à 2035.
"Nous allons instaurer un dialogue interactif avec les collègues, à travers le Bureau opérationnel de suivi du plan Sénégal émergent" , a-t-il ajouté.
Venu récemment de l’Organisation des Nations unies pour le développement industriel (ONUDI), il a été nommé ministre, coordonnateur du Bureau opérationnel de suivi du Plan Sénégal émergent, le 13 mars dernier, en conseil des ministres.
Des partenaires financiers de l'Etat du Sénégal ont promis, le 24 février dernier à Paris (France), de financer ce plan avec 3.729 milliards de francs CFA. Soit un peu plus du double des 1.853 milliards que demandaient les autorités sénégalaises pour boucler le financement du PSE.