Deux semaines après les coulées de boue mortelles en Sierra Leone, le bilan d'au moins 500 morts est toujours provisoire. Tous les corps des victimes n'ont pas encore retrouvés ni identifiés. Certains viennent même d'être repêchés au large de la Guinée à Conakry.
Depuis le 14 août et la catastrophe survenue à Freetown en Sierra Leone, à moins de 200 km à vol d’oiseau de Conakry, capitale de la Guinée, 79 corps des victimes ont été retrouvés sur les côtes guinéennes.
Parmi ces corps, dix-neuf ont été repêchés entre Kaback, au sud de Conakry, et Koba, au nord, sur une distance de plus de 50 km sur la côte. Tous ou presque étaient dépourvus de pièce d’identité, rendant impossible donc leur identification.
Ils ont été repérés flottant en mer soit par des pêcheurs, soit par des vedettes de la marine guinéenne mise à contribution par la préfecture maritime appuyée par la gendarmerie, la protection civile et la Croix-Rouge.
« Dès qu’on nous a annoncé la découverte des premiers corps, nous nous sommes rendus à Kaback, nous explique le préfet maritime Seinkou Keita. De là-bas, on nous a appelés pour nous dire qu’il y a (encore) quatre corps qui ont été retrouvés à Boulbinet... », le port de la capitale, Conakry.
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