L’équipe nationale féminine de basket, deuxième du dernier Afrobasket (18-27 août) qui a pris fin dimanche dernier à Bamako (Mali), a besoin d’intégrer de jeunes joueuses pour demeurer compétitive, a analysé l’entraîneur de la sélection des moins de 25 ans, Birahim Gaye.
Le Sénégal, dont l’ambition était de conserver son titre continental remporté en 2015 au Cameroun, a été battu en finale de l’édition 2017 de l’Afrobasket par les D’Tigers du Nigéria, nouvelles reines du basket-ball féminin africain.
"Il est fondamental d’insérer de jeunes joueuses dans ce groupe. Je pense que le temps est arrivé à ce moment", a commenté Birahim Gaye dans des propos rapportés par l’édition de mercredi du quotidien sportif sénégalais Stades.
"Il faut trouver une transition", a insisté le technicien, rappelant que certaines des joueuses actuelles de l’équipe nationale féminine ont déjà passé "plus de 10 ans en équipe nationale".
"Quand on regarde des équipes comme le Nigeria et l’Angola, il y a un mélange de jeunes et d’anciennes, c’est très important dans une compétition", la succession des matchs nécessitant de la fraîcheur physique et donc de la jeunesse, fait-il valoir.
Sans compter que dans le cadre d’une compétition comme l’Afrobasket, "il convient de réussir la préparation", a-t-il dit, laissant entendre que certaines joueuses ont raté les stages organisés en perspective de la compétition.
"Il y a des joueuses qui n’ont pas répondu sur l’ensemble du tournoi", ce qui n’est pas selon lui lié à une question d’âge mais de niveau de préparation plutôt.
"Si on la rate, on ne peut pas réussir son tournoi", a indiqué le technicien, soulignant que Oumoul Khairy Thiam et Astou Traoré sont par exemple créditées de bonnes prestations parce qu’elles "ont bien préparé leur compétition".
"J’ai vu Oumoul Khairy Thiam se préparer pendant le Ramadan", le mois du jeûne musulman, a-t-il insisté. De même, Astou Traoré, élue meilleure joueuse (MVP) de l’Afrobasket 2017, "a fait une saison pleine" avec son club, a-t-il fait valoir.