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© Autre presse par DR
Seydi Gassama, secrétaire exécutif de Amnesty International - Sénégal |
Le directeur exécutif d’Amnesty International (Section Sénégal) se prononce sur l’arrestation d’Assane Diouf à son arrivée à Dakar, hier, après avoir été rapatrié avec 17 autres Sénégalais, des États-Unis.
Seydi Gassama rappelle à l’État du Sénégal les obligations de respect du droit qui pèse lui dans la gestion de l’affaire Assane Diouf. Et prévient contre tout usage de la torture ou de mauvais traitement contre le rapatrié.
"Pour le cas Assane Diouf, nous rappelons à l’Etat du Sénégal ses obligations en vertu du droit international et de la loi sénégalaise : pas de torture, pas de mauvais traitements et un procès équitable", écrit Seydi Gassama dans un post.
Par ailleurs, le directeur exécutif d’Amnesty International / Sénégal a réitéré son appel à la suppression l’infraction d’offense au chef de l’État. Pour Seydi Gassama, ce délit n’existe presque plus dans aucun pays démocratique. Si estime qu’au cas où le président se sentirait diffamé, il pourra porter plainte et réclamer l’application de la loi devant les juridictions.
"Nous appelons en outre à la suppression du délit d’offense au Chef de l’Etat qui date d’un autre temps, et qui n’existe plus dans la plupart des Etats démocratiques. Le président de la République pourra porter plainte, en cas de diffamation et d’injures publiques, devant les juridictions compétentes. Enfin, pour ce type de délits, il y a lieu de supprimer les peines privatives de liberté et de ne retenir que les amendes dont le paiement peut être suffisamment dissuasifs pour ceux qui seraient tentés de commettre ces délits", plaide Seydi Gassama.
Assane Diouf s’est fait remarquer et s’est fait connaître par les propos injurieux qu’il a tenus sur les réseaux sociaux à l’endroit des autorités sénégalaises, du président Macky Sall et des personnalités.
MC
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