La défaite des Lionnes en finale de l’Afrobasket 2017 et le dernier hommage rendu à l’entrepreneur sénégalais Aliou Sow sont deux sujets parmi les plus en vue dans la livraison de lundi de la presse quotidienne.
"Le dimanche à Bamako, c’est le jour de défaites", souligne le quotidien L’Observateur parodiant un titre du couple de chanteurs maliens Amadou Bagayoko et Mariam Doumbia, pour évoquer la défaire des Lionnes devant le Nigéria, en finale de l’Afrobasket.
"Même scénario qu’en 2011. L’équipe nationale féminine du Sénégal de basket-ball n’a pas accompli sa mission de conservation du titre en terre malienne. Les lionnes ont été détrônées par une bonne équipe du Nigéria, qui a glané ainsi son troisième trophée continental après 2003 et 2005", rapporte L’Observateur.
"Bamako, terre compromise pour les Lionnes", note le journal dans une manchette. L’As est un peu dans le même esprit, qui titre également : "Le Mali, terre maudite pour le Sénégal". Ce journal va cependant plus loin, en faisant un parallèle avec le football.
La défaite contre le Nigéria en finale de l’Afrobasket 2017 "rappelle celle de 2011 (basket) mais également celle des Lions face au Cameroun (CAN 2002). Trois finales, trois défaites en terre malienne, une malédiction pour les équipes sénégalaises", relève le journal.
"Les Lionnes tombent de haut" (Libération), sont "détrônées" mais "se qualifient pour le mondial", signale le quotidien national Le Soleil. "Les Lionnes n’ont pu aligner une seconde victoire d’affilée dans l’Afrobasket féminin qu’elles disputaient à Bamako", avance-t-il.
"La faute à une équipe nigériane qui s’est montrée intraitable durant tout le tournoi et qui a démontré qu’il faudra encore compter sur elle. Consolation quand même, le Sénégal, tout comme d’ailleurs le Nigéria, se qualifient pour le Mondial 2018 en Espagne (22-30 septembre)", ajoute le même journal.
Au nombre des bonnes nouvelles malgré la défaite des Lionnes "Astou Traoré élue MVP du tournoi et dans le cinq majeur", note Sud Quotidien. Ce que le journal Le Quotidien traduit d’une autre manière avec la manchette suivante : "Le Sénégal perd, Astou Traoré gagne".
"L’ailière des Lionnes, parmi le 5 majeur, s’est illustrée à l’issue de cet Afrobasket 2017 en remportant le titre de MVP et de meilleure marqueuse du tournoi. Et cerise sur le gâteau, avec un total de 173 points, Astou devient la meilleure marqueuse de toute l’histoire de l’Afrobasket", écrit Le Quotidien.
Il y a aussi que les Lionnes "empochent 8 millions (FCFA de prime) chacune malgré la défaite", un total incluant les primes de regroupement de 45 jours à Dakar et en Europe jusqu’au tournoi de Bamako et à la qualification à l’Afrobasket 2017, selon Vox Populi.
Outre ce sujet, les quotidiens reviennent aussi largement sur le rappel à Dieu de l’entrepreneur sénégalais Aliou Aardo Sow, fondateur de la Compagnie sahélienne d’entreprises (CSE), un groupe sénégalais spécialisé dans les BTP.
Décédé dans la nuit de mardi à mercredi, à Paris (France), à l’âge de 83 ans, des suites d’une longue maladie, l’entrepreneur sénégalais a été inhumé dimanche à Dakar.
"Un ultime hommage rendu au bâtisseur", écrit Le Soleil se faisant l’écho de la levée du corps, une cérémonie à laquelle ont participé le président sénégalais Macky Sall et son homologue malien Ibrahim Boubacar Keïta.
"L’hommage de la nation à un grand bâtisseur", affiche à sa une Le Témoin quotidien. "L’ultime hommage du Sénégal et du Mali au +bâtisseur+", renchérit Sud Quotidien à sa Une. Ce journal de citer successivement Macky Sall et son homologue malien.
"C’est une référence pour la jeunesse africaine, un modèle de vie et d’humilité", déclare le président sénégalais en évoquant la mémoire du défunt entrepreneur. "Un homme très pieux, très humble, à la foi certaine", selon Ibrahim Boubacar Keïta.
"La mosquée omarienne était très petite hier, pour contenir le beau monde venu rendre un dernier hommage au bâtisseur’’, écrit L’Observateur. ‘’Le pont de l’émergence sera rebaptisé +Aloi Sow+", annonce Enquête citant "le président Macky Sall, qui a +vivement+ salué la mémoire de l’homme d’affaires".