Les journaux reçus vendredi à l’APS abordent une diversité de sujets se rapportant à la restauration des forêts du Sénégal, aux dégâts causés par l’avancée de la mer dans la Langue de Barbarie (Saint-Louis), à la forte pluie enregistrée ce jeudi à Dakar, etc.
Dans le domaine de l’environnement par exemple, Le Soleil affiche à sa Une : "Un besoin de 89 milliards de francs CFA pour restaurer nos forêts". "C’est ce qui est ressorti d’un atelier de validation du Programme national d’investissement forestier ouvert hier (jeudi) à Dakar", renseigne le quotidien national.
Selon la même publication, "Le Sénégal fait face à un recul inquiétant de son couvert végétal. A titre d’exemple, les forêts galerie ont régressé de 22% en Casamance. Face à cette situation, les acteurs ont proposé huit projets prioritaires pour restaurer les formations forestières".
Le Soleil rapporte que lors de cette rencontre, "les facteurs de sous-financement de la préservation des forêts ont été passés en revue", citant l’échec des projets après le retrait des bailleurs, la forte dégradation des zones boisées.
Pour sa part, L’Obs s’est intéressé à l’avancée de la mer dans la Langue de Barbarie, en titrant "Mansour Faye dans la +Mer+ des batailles". Le journal indique que le ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement et maire de Saint-Louis s’est rendu ce jeudi dans son fief pour constater les dégâts causés par l’avancée de la mer dans la Langue de Barbarie.
A cette occasion, M. Faye a indiqué que 210 familles sinistrées ont été enregistrées dont 73 ont été relogées à l’école Dodds à Ndar-Toute et 113 à l’école Cheikh Touré, informe le journal. Il ajoute : "mesurant l’ampleur des dégâts, le maire a dégagé une enveloppe de 2,5 millions de francs, en termes de vivres, en plus des 10 millions de FCFA dégagés par l’Etat du Sénégal".
De son côté, Vox Populi a mis en exergue l’averse sur la capitale hier, jeudi, en écrivant à sa Une : "Pluie de… désagréments sur Dakar". Le journal indique que "plusieurs quartiers de la banlieue [étaient] sous les eaux. Les prix du transport passent du simple au double, voire au triple. Quand des Dakarois prennent prétexte de la pluie pour ne pas aller travailler".
A ce propos, Le Témoin quotidien écrit que "les pluies tombées hier jeudi ont replongé la banlieue dans un déluge. Bien qu’il ne soit tombé que quelques gouttes de pluie, beaucoup de quartiers de la banlieue étaient inondés".
"Conséquence ; des populations en colère ont réclamé le départ du ministre en charge des Inondations et de la Requalification des banlieues, Pape Gorgui Dong, tout en demandant à l’Etat de réagir pour les sortir de leur calvaire", écrit le journal.
Les journaux ont par ailleurs traité du départ du mouvement la Jeunesse pour la démocratie et le socialisme (JDS) des coalitions "Mankoo Taxawu Senegaal" (MTS), et "Initiative 2017".
A ce sujet, Le Quotidien souligne que "la JDS a décidé de retrouver toute sa liberté d’action, de pensée et de mouvement", précisant que son secrétaire général informe avoir engagé des consultations "larges et profondes" pour la réorganisation du mouvement et annoncera dans les prochaines semaines sa "nouvelle direction".
Faisant l’évaluation des élections législatives du 30 juillet dernier largement remportées par la coalition "Benno Bokk Yaakaar" (BBY, mouvance présidentielle), le mouvement dirigé par Babacar Diop note que l’opposition a manqué de "vision stratégique et de combativité" pour faire face à Macky Sall, ajoute le journal.
"Malaise à Mankoo. La coalition de Khalifa Sall s’effrite", écrit Walfquotidien. "Encore un départ dans les rangs de la coalition Mankoo Taxawu Senegaal. Après Malick Gackou qui a décidé de faire cavalier seul à la présidentielle de 2019, la Jeunesse pour la démocratie et le socialisme (JDS) a décidé de se retirer de la coalition Mankoo Taxawu Senegaal et de la coalition Initiative 2017", rapporte le journal.