Le décès de l’homme d’affaires Aliou Sow, la demande d’extradition au Sénégal de l’insulteur public Assane Diouf faite par le Bureau Interpol de Dakar, la célébration de deux fêtes de la Tabaski au Sénégal sont, entre autres, les sujets mis en exergue par les journaux reçus jeudi à l’APS.
Sud quotidien s’intéresse au décès d’Aliou Sow, le Président du conseil d’administration (PCA) de la Compagnie Sahélienne d’entreprises (CSE) et écrit : "Un bâtisseur s’en est allé".
Le fondateur du groupe de BTP (bâtiments et travaux publics) est décédé à l’âge de 83 ans, dans la nuit de mardi à mercredi à Paris (France) des suites d’une longue maladie.
"Ayant réussi à faire de sa compagnie, la plus grande entreprise de BTP en Afrique de l’Ouest, Aliou Ardo Sadio Sow est aussi connu pour sa simplicité, son humilité, sa discrétion et son soutien constant aux personnes démunies", souligne Sud quotidien, précisant qu’il était ingénieur en Génie civil, et il avait étudié en France.
Le président de la République Macky Sall a salué, dans un communiqué repris par la même publication, la mémoire d’Aliou Sow, en soulignant que "c’est un modèle de ténacité et de constance dans la quête de l’excellence".
Le Soleil relève aussi que "le Sénégal vient de perdre un de ses illustres fils en la personne de l’homme d’affaires Aliou Sow. Cet ingénieur de formation était l’un des plus grands entrepreneurs des BTP du pays voire de la sous-région".
Selon le quotidien national, le président de la République, Macky Sall, absent du pays, a salué dans un communiqué, la mémoire de l’entrepreneur sénégalais, "une figure emblématique du secteur privé national".
Revenant sur le décès d’Aliou Sow, Walfquotidien écrit : "Ce que l’histoire retiendra du bâtisseur". Le journal ajoute que "dans la blogosphère, les témoignages sont unanimes à reconnaître en lui l’empreinte du bâtisseur, mais aussi du mécène".
"Parti presque de rien, il a bâti une fortune tirée de la création d’entreprises aussi rentables que la Compagnie sahélienne d’entreprises (CSE), la SOSETER, deux entreprises qui œuvrent dans les BTP, etc.", rappelle Walfquotidien.
Pour sa part, Vox Populi s’intéresse à "la célébration de deux Tabaski...", en s’interrogeant "Pourquoi la lune divise au Sénégal ?".
"Une fois n’est pas coutume ; la Tabaski 2017 n’échappe pas à l’exception sénégalaise : célébrer les fêtes religieuses dans la division. Est-il possible de concilier le calcul astronomique avec la constatation visuelle ?", se demande encore le journal.
"En tout cas, note Sud quotidien, au Sénégal, c’est le statu quo. Des problèmes de vision et d’interprétation de textes religieux prennent toujours les musulmans en otage".
L’Obs écrit de son côté "controverse autour d’un rituel. Tabaski, au faîte de la polémique", en recueillant les "avis divergents" de Oustaz Iran Ndao et Taïb Socé.
La même publication s’est intéressée à la coopération judiciaire entre le Sénégal et les Etats-Unis dans l’affaire Assane Diouf, l’insulteur du web accusé d’apologie et de financement du terrorisme.
A ce propos, L’Obs nous apprend que le Bureau central national (BCN) d’Interpol pour le Sénégal a saisi le bureau de Washington pour son rapatriement à Dakar.
Evoquant ce sujet, Libération titre : "Interpol veut rapatrier Assane Diouf à Dakar". Le journal ajoute : "Ce que dit le message du Bureau national établi au Sénégal. Pourquoi les comptes et campagnes de levée de fonds en faveur de l’insulteur public ont été bloqués".