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Enquête Plus N° 835 du 25/3/2014

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An 2 de la deuxième alternance: Les ‘’oubliés’’ de Macky Sall
Publié le mardi 25 mars 2014   |  Enquête Plus


Cheikh
© Autre presse par DR
Cheikh Tidiane Gadio


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Les souteneurs de Macky Sall au deuxième tour de l’élection présidentielle du 25 mars 2012 ont connu des fortunes diverses. Si certains ont eu leur part du gâteau présidentiel, d’autres ont été tout simplement oubliés. Au grand dam de leurs militants et sympathisants.



Ibrahima Fall, Leader de Taxaw Temm

L’homme n’a pas attendu très longtemps pour prendre ses responsabilités et quitter la coalition Benno Bokk Yaakaar (BBY). Ibrahima Fall, leader du mouvement politique Taxaw Temm, a soutenu Macky Sall avant de devenir un des ses plus virulents pourfendeurs. Candidat malheureux à la présidentielle de 2012, Ibrahima Fall ne rate aucune occasion pour décocher ses flèches sur l’actuel régime.

On se souvient de sa prise de position sur la médiation pénale. Nous pensons que ce n’est pas de la justice, mais du marchandage, du compromis, ou même de la compromission’’, avait-il déclaré. Si certains pensent que l’ancien ambassadeur du Sénégal au Nations unies est un ‘’frustré’’ de la deuxième alternance, Ibrahima Fall, lui, parle de ‘’cohérence’’.

‘’Notre compagnonnage qui nous a liés avec la coalition Benno Bokk Yaakaar est arrivé à terme’’, soutenait-il dans un communiqué rendu public par son mouvement. Désormais, poursuivait-il, le mouvement va retrouver son autonomie et, au nom de cette liberté, nous avons le devoir de nous prononcer sur tout ce qui se passe dans le pays’’.

Le divorce étant aujourd’hui consommé, Ibrihima Fall semble s’inscrire (résolument) dans une opposition mais proche du pouvoir. Puisque l’ancien ministre de l’Education nationale s’engage à soutenir « toutes les initiatives du pouvoir qui iront dans le sens souhaité par le peuple, et qui seront en phase avec les conclusions des assises nationales ».

Djibril Ngom, leader de ‘’Taxawu askan wi’’

« Soutenir le candidat Macky Sall, c’est soutenir le peuple ». Telle a été la position du candidat malheureux Djibril Ngom, au second tour de la présidentielle de 2012. Même si son soutien était ‘’sans condition’’, le leader de Taxawu askan wi fait partie des ‘’oubliés’’ de la deuxième alternance.

Disparu de la scène politique depuis sa débâcle, l’ancien ministre du Budget sous Abdou Diouf entretient le mystère autour de son avenir politique. L’ex DG des Industries chimiques du Sénégal (ICS) a-t-il mis un terme à ses ambitions politiques ? A-t-il reculé pour mieux sauter ? Va-t-il tenter un autre saut en 2017 ? Mystère et boule de gomme.

Mor Dieng, leader de Yakaar

Contrairement à Djibril Ngom, Mor Dieng, responsable du parti Yakaar, n’a jamais fait mystère de ses états d’âme par rapport à la gestion du pouvoir de Macky Sall. Se réclamant ’allié de l’APR’, le candidat malheureux à la présidentielle de 2012 n’arrive toujours pas à digérer la présence de transhumants dans le cercle gouvernemental voire présidentiel au détriment des ‘’alliés de la première heure’’.

‘’En politique, dit-il dans un entretien accordé au site Leral.net, le recyclage de déchets politiques, périmés et toxiques est un acte dangereux qui peut-être fatal aux recycleurs. Le Président Macky Sall n’a rien à gagner dans cette entreprise, il a tout à perdre’’. Même s’il n’a pas encore reçu sa part du gâteau, cet ancien responsable des cadres de l’AFP se dit disposé à ‘’accompagner le Président Macky Sall pour l’aider à réaliser ses ambitions pour le Sénégal’’.

Moussa Touré, Leader de CET /Jarin sama reew

Moussa Touré, lui, n’est pas dans une logique de soutien à Macky Sall. Bien au contraire, le leader du parti des Citoyens pour l’Ethique et la transparence ‘’Jarin sama reew’’ s’est démarqué de la coalition Benno Bokk Yaakaar avant d’adopter une posture radicale vis-à-vis du président de la République.

Et les critiques de sa part ne manquent pas. ’’Lorsqu’un président dit que les cris du peuple ne servent à rien, je trouve cela extrêmement dangereux, malheureux, maladroit et à la limite stupide (…) ; cela est indigne d’un chef d’Etat’’, avait déclaré l’ancien ministre de l’Economie et des Finances au moment de la pénurie d’eau du mois de septembre.

Cheikh Tidiane Gadio, leader du MPC/Luy jot jotna

Consulté pour diriger le département de l’Education nationale dans le premier gouvernement d’Abdoul Mbaye, Cheikh Tidiane Gadio a décliné le poste pour une question de ‘’vision’’. Il voulait regrouper les départements de l’Education et de l’Enseignement supérieur en une seule entité.

Depuis lors, l’ancien ministre des Affaires étrangères nourrit l’espoir de retrouver la table du conseil des ministres. Bien qu’il soit nommé envoyé spécial des Nation unies en Centre Afrique, Gadio semble guetter le moindre acte posé par les membres du gouvernement. D’ailleurs, lors de sa sortie dans le journal Le Quotidien, il réclamait le Département de l’Education : ‘’Si on me confie l’Education, je peux prendre les problèmes à bras le corps’’, avait-il dit ; et sa position sur l’absence du Sénégal au sommet des pays du Sahel qui s’est tenu en Mauritanie a été interprétée comme de l’activisme.

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