L’équipe féminine de Basket du Sénégal a gagné devant l’Egypte (61-93), grâce "à la recherche de solutions collectives", a soutenu, mardi à Bamako, son sélectionneur, Moustapha Gaye qui a salué la prestation "sérieuse" et la "solidarité" de ses joueuses.
"Elles ont joué un match sérieux et j’ai apprécié leur implication dans ce qu’elles ont fait. La recherche de la solution collective, c’est ça qui nous a donné la victoire elles ont été très solidaires. Cette équipe d’Egypte, il faut la respecter et la prendre très au sérieux", a-t-il dit.
S’exprimant à la conférence de presse d’après match à l’Afrobasket 2017 (Bamako, 18-27 août), il a félicité les joueuses qui selon lui, ont fait le "match sérieux" qu’il attendait d’elles.
Selon lui, "même s’il y a eu des pertes de balles qui ont fait perdre beaucoup de points à l’équipe, elles sont dues à des résidus qui sont liés au jeu. Quand on veut jouer vite, souvent, il y a des petits déchets, mais rien de méchant et nous avons joué face à une très bonne équipe d’Egypte".
"Nous avons à un moment donné utilisé notre expérience et notre taille pour les gêner un peu", a analysé le coach qui précise que "ce n’est pas le score qui est important mais de gagner les deux points" pour aller à un autre niveau.
"Il fallait éviter de perdre la balle en haut, car c’est une équipe qui part très vite. Soit c’est une chute où on va les gêner après le rebond ou bien amener la balle en dessous et éviter de la perdre derrière", a analysé le sélectionneur des Lionnes.
Lors de son premier match contre la Guinée, le Sénégal l’avait largement remporté (109-35). Devant ses autres adversaires (Mozambique, République démocratique du Congo), les Lionnes ont eu beaucoup de difficultés à s’imposer.
Mardi, elles ont gagné avec un écart de 32 points. D’après Moustapha Gaye, "un match est facile après l’avoir gagné, jamais avant. En coupe d’Afrique, il n’y a pas de match facile, il faut respecter l’adversaire est jouer chaque match à fond".
"L’avenir c’est demain (mercredi contre le Nigéria) et vous verrez que ce n’est pas de la blague", a-t-il averti.