L’élection du nouveau président de l’Union des magistrats sénégalais (UMS), est l’un des sujets phares commentés par les quotidiens reçus ce lundi à l’APS.
Le magistrat Souleymane Téliko a été porté, samedi, à la tête de l’UMS, pour un mandat de deux ans renouvelable une seule fois, en remplacement du juge Magatte Diop, à l’issue d’une assemblée générale ordinaire qui s’est tenue à Saly-Portudal (Mbour, ouest).
Le président de la chambre correctionnelle à la Cour d’appel de Thiès a remporté le scrutin devant le président sortant Magatte Diop et l’avocate générale près de la Cour suprême Marième Diop Seck.
‘’Le nouveau président de l’UMS s’est engagé à servir la justice et à relever les défis’’, rapporte Le Soleil. Le journal cite entre autres défis, ‘’le renforcement de l’indépendance de la justice, de l’instauration de la transparence dans la gestion des carrières des magistrats et l’amélioration des conditions de travail des magistrats avec l’aide des acteurs, de la chancellerie, des chefs de cour, etc.’’
‘’Souleymane Téliko, au nom de Dieu et des pairs’’, titre Le Témoin quotidien. Le journal explique que : ‘’les uns ont voté pour sa foi en Dieu et sa conviction spirituelle dans le jugement des hommes. Les autres ont choisi l’homme et le juge pour sa compétence et son intégrité dans le travail et la cause des pairs’’.
Pour sa part, Enquête parle d’’’Une ère de révolte’’ avec l’élection de Téliko à la tête des magistrats, en revenant sur ce qu’il considère comme ‘’les coulisses d’une révolution’’.
‘’Une véritable séance d’exorcisme de la magistrature. L’indépendance de la justice, le statut des magistrats, le Conseil supérieur de la magistrature… Aucun sujet n’a été laissé en rade’’, souligne le journal.
A propos de cette alternance à l’Union des magistrats sénégalais (UMS), Walfquotidien écrit sur sa une : ‘’Macky perd ses +pions dans la magistrature’’.
’’En faveur d’un vote sanction, le +candidat de la hiérarchie+, Magatte Diop est déchargé de ses fonctions, à la tête de l’UMS. Et cela faisait bien longtemps qu’un président de l’UMS exerce un seul mandat. Ce qui traduit un avertissement aussi bien pour le pouvoir que pour la tutelle, qui a profité à Souleymane Téliko qui vient d’être réhabilité par ses pairs’’, commente le journal.
Les journaux ont également commenté les propos du Garde des sceaux, ministre de la Justice, Sidiki Kaba sur l’immunité parlementaire du maire de Dakar Khalifa Sall à la suite de son élection comme député lors des élections législatives du 30 juillet dernier.
‘’Ce n’est pas le député Khalifa Sall qui a été arrêté’’, déclare-t-il dans des propos rapportés par Le Soleil, répondant ainsi à Me Ciré Clédor Ly, l’un des avocats du maire de Dakar, en prison depuis mars dernier pour détournement de deniers publics.
Le ministre explique dans le même journal que ‘’c’est quelqu’un qui avait maille avec la justice à partir d’un rapport de l’Inspection générale d’Etat qui a été arrêté. Toutes les voies de recours qu’il a, il est en train de les user’’.
Selon Le Quotidien, Sidiki Kaba réplique aux avocats de Khalifa Sall, en reprenant ses propos : ‘’ ce n’est pas le député qui est arrêté’’, tandis que Sud quotidien écrit : ‘’le réquisitoire de Sidiki Kaba’’.
Pour le reste, les journaux sont revenus sur l’arrestation aux Etats-Unis , de l’insulteur sur les réseaux sociaux, Assane Diouf.
‘’Retour de flammes pour Assane Diouf’’, titre Vox Populi qui ajoute ‘’il se brûle les ailes : arrêté par le FBI, il est remis au service de l’immigration’’.
Accusé d’apologie de terrorisme sur les réseaux sociaux, ‘’Abdoulaye Daouda Diallo se paye la tête d’Assane Diouf’’, écrit L’As sur sa une : Le journal revient sur ‘’la lettre du ministre de l’Intérieur à son collègue américain et ces mots qui risquent de coûter cher à l’insulteur public’’.