L’Assemblée générale de l’Union des Magistrats du Sénégal (UMS) tenue samedi fait la Une des quotidiens sénégalais parus lundi qui insistent sur le réquisitoire du ministre de la Justice, Me Sidiki Kaba, et sur l’élection de Souleymane Téliko, en remplacement de Magatte Diop.
«Affaires Khalifa Sall, Oulèye Mané, Amy Collé Dieng, Penda Bâ, Assane Diouf…Le réquisitoire de Sidiki Kaba», titre Sud Quotidien.
«Ce n’est pas le député Khalifa Sall qui a été arrêté mais…Il y a un débat pernicieux, médiatique et politique qui est un harcèlement tendant à violer l’esprit d’indépendance et de la conscience des magistrats. Le Sénégal ne viole pas les textes internationaux et sa Constitution. L’injure est un délité puni par la loi», affirme le Garde des Sceaux.
A la Une du Quotidien, le ministre de la Justice réplique aux avocats de Khalifa Sall et précise que «ce n’est le député qui est arrêté».
«Ce n’est pas le député Khalifa Sall qui a arrêté», renchérit le ministre dans Le Soleil, promettant également 200 logements aux magistrats.
Parlant d’alternance à l’Union des Magistrats Sénégalais (UMS), Walfadjri note que «Macky perd ses pions dans la magistrature».
«Téliko remplace Magatte Diop à la tête des magistrats : Une ère d révolte», écrit EnQuête qui plonge dans les coulisses d’une véritable révolution et rend compte d’une vive polémique sur le vote par procuration.
«Souleymane Téliko, au nom de Dieu et des pairs», note Le Témoin qui à sa Une, informe que «les policiers sénégalais (en mission au Darfour sont) chassés par l’ONU».
Selon le journal, il est reproché au contingent sénégalais de s’être mal équipé en matériel de guerre. «Les 142 éléments qui composent ce contingent rentrent à Dakar mi-septembre», ajoute le journal.
Revenant sur l’apologie du terrorisme sur les réseaux sociaux, L’As indique que «Abdoulaye Daouda Diallo (ministre de l’Intérieur) se paie la tête de Assane Diouf».
Libération revient sur le crash de l’avion de Sénégalair au large de Dakar en 2015 et donne «les détails d’un rapport explosif».
«Sénégalair n’avait pas d’autorisation pour exercer au Sénégal. L’Anacim a renouvelé le certificat de navigabilité alors que le dossier était incomplet. Deux mois avant le drame, l’aéronef avait fait un accident après un premier couac ; l’Asecna demande une inspection à l’Anacim qui ferme les yeux», informe Libé.
Se focalisant sur les nouvelles révélations sur cet accident, L’Observateur indique que «l’équipage est mort 45 secondes après le crash».
Nos confrères précisent que les passagers de l’avion sont morts d’anoxémie et que le cockpit de l’avion a été décapité en plein vol.