Les journaux reçus mardi à l’APS passent à la loupe les deux ans de mandat du président de la République, Macky Sall, arrivé au pouvoir le 25 mars 2012.
‘’An 2 de Macky Sall, les chemins de l’espoir’’, titre Le Soleil avec cette illustration du chef de l’Etat qui salue des enfants. Et dans un éditorial intitulé ‘’urgences et émergences’’, le quotidien gouvernemental écrit : ‘’en dépit des difficultés, le bilan d’étape du président Macky Sall laisse espérer que le pari d’un Sénégal émergent, porteur d’un bien-être et de mieux vivre pour ses enfants, est encore un défi à portée de main’’.
‘’Le président Macky Sall, à travers un style qui lui est propre et une expérience glanée durant son parcours, a su démontrer qu’il est un véritable homme d’Etat, ayant une vision et des ambitions pour son pays’’, selon Le Soleil.
Le journal souligne que le Plan Sénégal émergent ‘’adopté et adoubé par les bailleurs de fonds (…) consacre cette vision et démontre que le chef de l’Etat a bien mesuré le rythme la cadence grâce auxquels l’économie sénégalaise doit prendre les chemins de l’émergence’’.
‘’Macky, 2 ans à chercher’’, affiche à sa Une L’Observateur qui écrit : ‘’après deux ans de règne, Macky Sall ouvre la voie de révolutions. A l’heure du compte à mi-parcours, le compteur affiche ses notes, les acteurs apprécient. Un anniversaire sans fête, mais le chef de l’Etat ne démord pas de sa volonté de tout faire dans la sobriété. Aucune festivité n’est inscrite au menu (…) Macky Sall tient sa route. Mais lentement’’.
Deux ans à la tête du pays, ‘’Macky Sall (est) entre (la) traque des biens mal acquis et (la) politique sociale’’, selon L’As qui y va avec son distributeur de points. Cela donne : ‘’l’emploi des jeunes : le casse-tête ; un taux de croissance toujours faible ; le Plan Sénégal émergent (PSE) : l’espoir) ; la baisse du coût du loyer, la Couverture maladie universelle (CMU), les bourses familiales, la réforme du Code de la nationalité…ces bons points du président’’.
''Que reste t-il du +Yaakaar+ (espoir), deux ans après ?’’, s'interroge, de son côté, Le Populaire. Dans le journal, Seydou Guèye de l’Alliance pour la République (APR) soutient que le Sénégal ‘’marche résolument vers l’émergence’’ tandis que pour Babacar Gaye du Parti démocratique sénégalais (PDS, opposition), ‘’+la partie avant le parti+ est un spoil system où le militantisme, le repli identitaire, priment sur la compétence’’.
Pour Walfadjri, ‘’la rupture (est parti) en fumée’’. Le journal explique : ‘’gestion du pouvoir : le dynastie s’installe ; marchés de gré à gré : pire que Wade ; juste : le champ des mauvaises pratiques ; diplomatie : le Sénégal s’ouvre au monde et s’enferme dans la sous-région’’.
Selon Le Quotidien, ces deux ans de gouvernance ouvrent ‘’le dernier virage’’ du mandat de Macky Sall. Le journal titre : ‘’Mars vers le dernier virage’’.
‘’Macky Sall roule depuis le 25 mars 2012. Et peut-être à une moyenne vitesse par rapport à ses promesses électorales. Ce 25 mars 2014, il est dans le dernier virage de la route qui le mène à 2017. Deux dans de gestions orientée vers le social et la bonne gouvernance’’, indique le journal.
Il ajoute : ‘’C’est trois ans à convaincre pour le choix de l’émergence avec le PSE. Trois ans pour rectifier la déviation des slogans comme la rupture. Trois ans pour réformer l’environnement des affaires et les institutions. C’est une course contre la montre la montre. C’est le dernier virage de Macky Sall’’.
Dans la séquence 2012-2014, Enquête s’intéresse plutôt aux ‘’+bannis+’’ de la deuxième alternance. Il s’agit de Ibrahima Fall, Cheikh Tidiane Gadio, Djirbil Ngom, Mor Dieng, Moussa Touré… ‘’tous laissés en rade’’.
En santé, Sud Quotidien souligne que ‘’pour éviter toute propagation du virus Ebola, le Sénégal se barricade’’.