La manifestation éclatée de l’opposition togolaise a été sanctionnée, samedi, par la mort de deux civils et vingt-sept blessés dans les rangs des forces de l’ordre, a annoncé le Directeur général de la Police nationale du Togo, Téko Koudouwovo.
« A Sokodé, on dénombre des blessés dans les rangs des forces armées, neuf militaires et six policiers. Il y a eu deux morts dans les rangs des manifestants dont un par balles. Deux bureaux de la police ont été brûlés et d’autres saccagés. Du matériel a été emporté par les manifestants », a déclaré le Commissaire divisionnaire Téko Koudouwovo.
Par ailleurs, il a révélé que des armes (modèle FAK) avec munitions et un pistolet automatique ont été emportés. « Deux FAK et un autre fusil ont été pris dans des mains de militaires. Des manifestants les ont désarmés », a-t-il reconnu avant de préciser que « deux FAK ont été calcinés, des véhicules de la gendarmerie brulés ainsi que onze motos des agents de sécurité et une voiture à la fourrière ont été brulées ».
Toujours selon, le Directeur de la police togolaise, un véhicule de la police ainsi que deux véhicules de Commissaire ont été calcinés dans la ville de Sokodé. Les manifestants ont également emporté des ordinateurs portables et incendié des ordinateurs servant à établir la carte nationale d’identité. Plusieurs manifestants ont été arrêtés à Lomé, et dans les villes de Sokodé et Kara.
A l’appel du Parti national Panafricain (PNP), des milliers de personnes, pour la plupart habillées de rouge, ont voulu manifesté de façon synchronisée dans plusieurs villes du Togo, pour exiger notamment « le rétablissement de la Constitution de 1992 ».
A Lomé, la capitale et dans d’autres villes du pays, ces manifestations ont été dispersées par les forces de l’ordre.
NT/ls/APA
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