Le centre intégré de Tivaouane sera ouvert en 2018 pour le traitement et la valorisation des déchets de la région de Thiès, a annoncé vendredi à Thiès, Ibrahima Mbaye, coordonnateur régional de l’Unité de coordination de la gestion des déchets solides (UCG).
"Les ordures de toute la région de Thiès seront envoyées au centre intégré de valorisation des déchets de Tivaouane qui sera fonctionnel en 2018. Une fois sur place, ces ordures seront valorisées", a-t-il dit.
Ibrahima Mbaye effectuait une visite à la décharge de Keur Massamba Guèye située sur l’axe Thiès-Mbour. Les populations des quartiers impactés avaient organisé dimanche dernier un sit-in pour exiger la fermeture et la délocalisation de cette décharge située à proximité de leurs habitations.
Selon lui, "ce centre va respecter toutes les normes environnementales. Cette décharge n’aura aucun impact négatif pour les riverains dans la mesure où cette infrastructure disposera d’un centre de tri pour pouvoir faire une bonne économie des déchets".
M. Mbaye a déploré le mauvais comportement des conducteurs de charrettes qui déposent les ordures de façon anarchique en bordure de route.
"Si vous allez à l’intérieur de cette décharge vous verrez qu’il y a un grand espace où toutes les ordures qui sont sur la chaussée pouvaient être déposées. Mais les charretiers qui y débarquent préfèrent les déposer le long de la route. C’est cela qui crée toute cette situation", a-t-il souligné.
Ibrahima Mbaye a invité les différentes collectivités locales à aider l’UCG dans la surveillance pour encadrer l’action des conducteurs de charrettes au niveau de la décharge de Keur Massamba Guèye.
"L’Unité de coordination et de gestion des déchets solides envoie une personne sur place les jours ouvrables. Elle oriente les charretiers qui arrivent. Par contre, ils profitent de l’absence de cette dernière le dimanche pour déposer les ordures pratiquement sur la route", a encore dénoncé Ibrahima Mbaye.
"Les maires des différentes communes doivent nous aider les dimanches pour ce qui concerne la surveillance", a t-il lancé.