A quelques mois d’intervalle trois jeunes femmes sénégalaises se sont retrouvées placées sous mandat de dépôt et en l’espace de 48h, elles ont bénéficié chacune d’une liberté provisoire. A la base de leur sort l’utilisation des réseaux sociaux pour s’en prendre au Président de la République ou une partie de la société sénégalaise.
Leur libération est certainement liée à une mobilisation exceptionnelle de la Société civile à travers différents canaux de communication. A cet égard, les dernières décisions de la Justice sénégalaise les concernant montrent bien les limites objectives du traitement strictement judiciaire de phénomènes de société liés à la mondialisation de l’information et de la communication.
PROTECTION DE LA LIBERTE D’INFORMER
Les trois cas, d’une manière générale renvoient d’abord à la responsabilité du diffuseur de l’information usurpée par un tiers ou assumée par son auteur au mépris de la loi, ensuite à la responsabilité de celui qui a obtenu par des moyens frauduleux des images ou des sons sans le consentement de la personne concernée, c’est à dire celle à qui ils sont attribués. Enfin ces cas posent la question de la responsabilité pénale que l’utilisation abusive du son ou de l’image usurpé fait peser sur la personne à laquelle ils sont attribués.
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