‘’Mépriser son adversaire même petit ou frêle est toujours une faute stratégique dans un combat’’, Ahmadou Kourouma ( En attendant le vote des bêtes sauvages).
AVIS D’INEXPERT PAR JEAN MEÏSSA DIOP : Que la presse s’impose une morale…
Prompte à dénoncer certaines dérives et autres pantalonnades, la presse en vient elle-même à ignorer ou oublier qu’elle a
PANAROMA : Goliath Contre David
S’il y a une politique que conduit systématiquement l’Etat hébreu vis-à-vis de ceux avec qui il est en divergence, c’est celle des représailles. Armées contre le Hamas, économiques contre l’Autorité palestinienne principalement, stratégiques (renseignements)
SOULEYMANE JULES DIOP (SECRETAIRE D’ETAT EN CHARGE DU PUDC) : ‘’Le moment est venu de mettre fin à la zizanie démocratique’’
Le Secrétaire d’Etat en charge du Programme d’urgence de développement communautaire brise deux années de silence et se prononce sur les questions brûlantes de l’heure. Les Législatives du 30 juillet 2017, le rejet par une partie de l’opposition de la modification
SENEGAL : La jeunesse victime des adultes
Les évènements du samedi 15 juillet 2017 au stade Demba Diop ont provoqué des salves d’indignation. Huit morts et une centaine de blessés constituent une raison suffisante pour faire déferler des torrents et des vagues de discours émotionnels.
Publié le 16 Aug 2017 - 23:52
NOYADES A SEDHIOU, MATAM ET LINGUERE
6 personnes emportées par des eaux de ruissellement
Six personnes sont mortes noyées, entre lundi et mardi, à Sédhiou, Matam et Linguère, dans des eaux de ruissellement.
Les eaux de ruissellement ont encore fait des victimes. A Sédhiou, deux jeunes éleveurs du village de Saré Diatta, dans la commune de Niagha, y ont laissé leur vie, lundi dernier, dans le bras du fleuve Casamance. Leurs corps ont été retrouvés hier, après 24 heures de recherches, avant d’être enterrés. ‘’Le premier corps a été retrouvé vers 10 h et le second vers 17 h passées. Ceci, grâce à la bravoure des populations et des sapeurs-pompiers qui ont passé deux jours dans les eaux’’, a témoigné Souleymane Touré, habitant du village des défunts.
Sur les circonstances du drame, il faut souligner que les deux éleveurs Bodio Diamanka et Mamadou Diamanka, âgés respectivement de 20 et 22 ans, avaient quitté le village de Saré Diatta un peu après 9 h. Ils étaient en compagnie de leurs collègues Ibrahima Baldé et Ibrahima Diamanka pour transhumer avec leur troupeau à Saré Dicory. Arrivés à hauteur des eaux de ruissellement du bras du fleuve Casamance séparant le village de Saré Samba Cira (commune de Kolibantang, région de Sédhiou) et Saré Mory (commune de Saré Bidji, région de Kolda) ils ont tenté la traversée. Une fois en profondeur, leur embarcation a chaviré. Cependant, Ibrahima Baldé et Ibrahima Diamanka ont pu être sauvés par Sellou Mballo à bord d’une pirogue, tandis que Bodio Diamanka et Mamadou Diamanka ont été emportés par le ruissellement des eaux.
Informés, les sapeurs-pompiers, appuyés par les populations, se sont lancés à la recherche des corps, sans succès. Ce n’est qu’hier qu’ils ont pu repêcher les deux cadavres.
Les cas de noyade sont récurrents, surtout en cette période hivernale, dans cette zone très fréquentée par les populations des six communes, à savoir Saré Bidji, Tankanto Escale, Saré Yoba Diéga, Kolibantang, Niagha et Diana Bah. Ainsi, pour éviter ces pertes en vie humaine, les habitants de ces six agglomérations réclament aux autorités étatiques la construction d’un pont.
3 adolescentes noyées à Matam
Au nord du pays, plus précisément à Galoyabé, à Matam, trois jeunes filles ont perdu la vie dans une mare formée par les eaux de ruissellement. Les victimes, âgées de 10, 12 et 13 ans et membres d’une même famille, s’étaient rendues sur les lieux pour laver le linge. Vu que les enfants tardaient à rentrer, les parents ont alerté leurs voisins qui, à leur tour, ont fait appel aux éléments des sapeurs-pompiers. Ces derniers ont finalement repêché les cadavres dans la mare. Les corps sans vie ont été déposés à la morgue de l’hôpital de Ourossogui pour les besoins de l’autopsie. La gendarmerie a ouvert une enquête pour élucider ce drame qui porte à huit le nombre de victimes enregistrées depuis le début de l’hivernage à Matam.
Une fillette de 3 ans meurt noyée à Patekour
Outre Matam, le département de Linguère a enregistré un cas de noyade. La victime, une fillette de 3 ans, a péri dans une mare à Patekour, village situé à 35 km du chef-lieu de la commune de Thiel. Aïssata Bâ, c’est son nom, était accompagnée de sa mère qui faisait le linge à côté de la mare. A un moment, elle a échappé à la vigilance de sa maman pour entrer dans cette étendue d'eau. Venus à la rescousse après les cris stridents de la dame, les voisins n’ont pas pu sauver la môme qui a rendu l'âme au cours de son évacuation au poste de santé de Thiel. Les sapeurs-pompiers de Linguère ont déposé le corps de la victime à la morgue de l'hôpital Maguette Lô de Linguère.
Fatou Sy avec B. Yanga (Kolda) et M. Ndiaye (Linguère)