L’Office central pour la répression du trafic illicite des stupéfiants (OCRTIS) a "interpellé" quatre personnes pour détention et trafic international présumés d’une tonne 284 kilogrammes de chanvre indien de la variété "brown", annonce un communiqué reçu mardi du Bureau des relations publiques de la Police nationale.
L’OCRTIS a appréhendé les quatre prévenus à la suite d’une information reçue d’une source anonyme faisant état de l’existence, entre Dakar et Bamako, d’un réseau de trafic international de chanvre indien.
La même source a signalé au démembrement de la Police nationale chargé de la répression du trafic illicite des stupéfiants qu’"une grosse quantité" de cette drogue était dissimulée dans une maison en construction à Rufisque.
A la suite de cette information, le commissaire divisionnaire Idrissa Cissé a déployé "un important dispositif de surveillance et de filature" aux alentours du lieu indiqué, où "se dégageait une forte odeur de cannabis".
Ensuite, les agents de l’OCRTIS ont aperçu, dimanche, aux environs de 8h 45mn, un individu se dirigeant vers la maison désignée comme étant l’abri de la drogue planquée, "un sac à dos de couleur noire" en main.
"Six sachets plastiques vides de couleur blanche ont été saisis sur lui. Une perquisition menée ensuite dans les chambres s’est soldée par la découverte de 52 sacs en sisal contenant chacun 12 briques de chanvre indien, soit deux kilogrammes par brique, qui pèsent au total une tonne 248 kilogrammes", explique le Bureau des relations publiques de la Police nationale.
Interrogé sur la provenance de la drogue, le mis en cause a conduit les enquêteurs à la cité Fadia, à Dakar, chez le propriétaire de la drogue saisie, qui a été "interpellé" à son tour, selon le communiqué.
Les agents de l’OCRTIS ont poursuivi les recherches jusqu’à "interpeller" un individu "qui a revendiqué la propriété [de la drogue saisie] avant d’affirmer l’avoir reçue, vendredi 4 août dernier, d’un fournisseur, un ressortissant malien".
Les recherches entreprises leur ont permis d’arrêter deux autres individus étroitement liés à ce trafic", ajoute le Bureau des relations publiques de la Police nationale.