L’entraîneur de l’équipe locale du Sénégal, Moustapha Seck, a bien apprécié le match amical joué, hier, contre le Mali. Malgré le match nul (1-1) et des aspects du jeu à corriger, il a retenu des points positifs.
‘’C’est un très bon match. Quand le directeur technique a annoncé le passage du Mali chez nous, j’ai dit que c’était une occasion à ne pas rater. Il fallait jouer car, depuis la rencontre contre la Sierra Leone, on n’avait pas eu de match amical. Le Mali n’est pas vice-champion pour rien. C’était un test grandeur nature pour voir, par rapport à l’évaluation faite après le match contre la Sierra Leone, où il fallait accentuer le travail. Aujourd’hui (dimanche), il y a eu de très belles séquences de jeu. A un moment donné aussi, on a un peu souffert. Ce qui est normal parce qu’il n’y avait pas de match devant nous. Il y a des enseignements à tirer dans ce match pour mieux continuer le travail pour être fin prêt le prochain match. Il y avait de la solidarité dans le groupe et tous les joueurs entrés en seconde période ont montré de belles choses.’’
Le manque d’efficacité
‘’En première période, il y a eu beaucoup d’hésitation. Et cela s’est répété deux à trois reprises dans le match. A ce niveau de la compétition, il y a des situations où il faut faire un choix, soit on tire, soit on fait la passe. On va revenir là-dessus. Au match passé, on avait montré un peu de fébrilité en défense. Avec le retour de Mohamed Kane, il a apporté un peu plus de tonus, surtout au niveau de l’axe central.’’
DJIBRIL DRAME (COACH MALI)
‘’Le Sénégal a un jeu simple’’
‘’On avait en face une grande équipe du Sénégal du point de vue occupation de l’espace, des déplacements et de la technique. Elle a un jeu très simple avec assez de mouvements. Ils nous ont posé beaucoup de problèmes. Notre équipe n’a pas démérité aussi. On a bien lu le match et on essayé d’apporter des correctifs. Et en seconde période, on a pu marquer un but. On pouvait même en mettre plus et personne n’aurait crié au scandale.
N’eût été quelques incompréhensions, c’était un match de bon niveau pour les deux équipes qui s’apprêtent à jouer pratiquement le match de qualification. Le problème de l’équipe nationale locale, c’est l’instabilité des joueurs. Par rapport au groupe qui était au Rwanda (le Mali était vice-champion en 2016), on a perdu 17 éléments clés. C’est l’éternel recommencement. Il faut continuer à travailler, suivre le championnat et penser à doubler les postes pour apporter rapidement des solutions en cas de changements. La Mauritanie est un gros morceau. Aujourd’hui, il n’y a pas de petite nation au football. On va mettre en place les stratégies pour bien négocier le match aller.’’