Dakar - Des acteurs sénégalais pour la protection de l’enfance et la lutte contre les pires formes du travail des enfants réfléchissent depuis lundi à Dakar sur la mise en place d’une ‘’coalition nationale rêve d’Omar’’ visant, entre autres, à établir des ‘’écoles de transition devant préparer les enfants à un enseignement à plein temps dans une classe conforme à leur âge’’, a constaté APA.
''La +coalition rêve d'Omar+ va aussi expliquer aux communautés ciblées à quel point il est important que les enfants aillent à l'école et comment les familles peuvent subvenir à leurs besoins sans devoir laisser les enfants travailler'', a expliqué Cheikh Fall.
Le président du Comité intersyndical de lutte contre les pires formes de travail des enfants (CIL/PFTE) s'adressait à la presse en marge de rencontre pour la mise en place de la coalition. Cette approche s'inspire d'Omar, ‘'sept ans et travaillant dans une tannerie de la ville marocaine de Fez''. Malgré les conditions de travail difficiles d'Omar, sa famille avait besoin de son argent pour vivre.
Selon M. Fall, cette structure va également aider les acteurs des droits des enfants à s'organiser et à promouvoir la coopération entre toutes les parties prenantes dans ce combat pour rendre effective la transition du travail à l'école.
‘'Nous allons travailler pour l'accès et le maintien des enfants particulièrement des filles jusqu'à la fin de leur cycle solaire. Pour ce faire, nous mènerons des campagnes de plaidoyer et de lobbying pour la mise en œuvre du gouvernement sénégalais de la stratégie nationale de la protection de l'enfance (SNPE)'', a indiqué Cheikh Fall, président du CIL/PFTE.
Selon Niokhobaye Diouf, directeur de la Protection des droits de l'enfance et des groupes vulnérables, le drame vécu par le jeune Omar interpelle tout le monde, tant la problématique du travail des enfants reste une ‘'vive préoccupation'' pour tous les acteurs impliqués dans la lutte contre les violations des droits de l'enfant.