Le leader de la coalition «Mbollo Wade», Pape Samba Mboup, Me Pierre Marie Bassène sont finalement arrivés hier matin à Ziguinchor. Leurs camarades ont investi ce matin les rues de la capitale sud du pays pour expliquer et sensibiliser les populations sur leurs projets une fois qu’ils sont élus, au soir du 30 juillet 17, à l’Assemblée nationale. Si pour le coordonnateur de la coalition «Mbollo Wade» dans le département de Ziguinchor, Gaston Kabéténe Manga et ses camarades ont privilégié lors de ces retrouvailles avec les Ziguinchorois la politique du porte à porte et les réunions d’informations publiques, «nous avons aussi et surtout sensibilisé nos populations sur la nécessité d’envoyer le Pape du «Sopi», Me Abdoulaye Wade à la retraite. Celle-ci est une urgence pour notre pays», dira Gaston K. Manga. Le membre du bureau politique national de «Mbollo Wade» de poursuivre, «Me Wade est certes un monument qui a largement contribué au développement de notre pays mais, un travail bien accompli, mérite un repos. Nous pensons qu’Omar Sarr et compagnies, en toute vérité et en toute franchise, lui manquent de respect. Ils doivent, au contraire, le laisser se reposer à l’image de Nelson Mandela. Le Parti démocratique sénégalais doit aujourd’hui prendre son destin en main».
Plus que jamais convaincus qu’ils (les membres de la coalition «Mbollo Wade») sont les véritables disciples et héritiers d’Abdoulaye Wade, «Me Abdoulaye Wade nous a appris à nous battre et la leçon est bien sue. Nous devons poursuivre le combat sans lui parce qu’il nous a bien armé de ses idéaux.» Plaidant pour un nouveau type de député à la prochaine législature, «il s’agira pour le nouveau type de député de voter librement les lois et de contrôler les actions du gouvernement. Notre hémicycle s’est souvent érigé en un véritable cirque où l’on va pour rire à tue tête. Les débats se font parfois même sur fond de tension, ce qui déclenche souvent la guerre des mots entre les députés qui tentent même de venir aux mains pour des futilités. Ce jeu n’a fait que durer et nos députés doivent se comporter comme de vrais représentants du peuple », a conclu M. Manga pour qui tout est urgence aujourd’hui en Casamance.