Le Parti démocratique sénégalais (Pds) et Wattù Senegaal sont pour le maintien des élections législatives à date échue. «Nous n'avons jamais évoqué la question du report des élections législatives avec qui que ce soit, et encore moins été favorables ni donné notre accord pour un éventuel report des élections législatives, ont déclaré Madické Niang et Oumar Sarr dans un communiqué parvenu à Seneweb.
Nous apportons un démenti formel à l'information distillée dans la presse et aux propos mensongers de Moustapha Diakhaté, le Président du groupe parlementaire de Benno Bokk Yaakkar, qui parle d'une rencontre avec Monsieur Mazid Ndiaye ou avec qui que ce soit, pour discuter d'un éventuel report des élections législatives de dimanche prochain.»
Hier, dimanche 23 juillet, Moustapha Diakhaté confiait à Seneweb que Madické Niang et Oumar Sarr se seraient montrés sensibles au principe d’un report des législatives, mais qu’ils s’étaient heurtés au refus de Wade. Il n'en serait rien, d'après les intéressés. «Nous affirmons avec force que nous adhérons sans réserve à la position univoque de la coalition gagnante Wattu Senegaal, qui est celle du Pds, de s'opposer à tout report des élections qui doivent se tenir à date échue dans le strict respect du calendrier républicain, à savoir le dimanche 30 juillet», ont déclaré les deux responsables du Pds. Qui soutiennent que «pour tromper l'opinion et éviter une déculottée électorale annoncée par tous les observateurs, Macky Sall n'hésite pas à inventer en tentant vainement de créer la confusion et la division».
Toutefois les deux anciens ministres de Wade pointent «la pagaille et la confusion dans l'organisation des élections, signes évidents de fraudes et de tricherie organisées par Macky Sall et son clan, pour se maintenir au pouvoir». Madické Niang et Oumar Sarr d’ajouter : «L'impréparation la désorganisation et la rétention des cartes, qui ont fini de jeter le discrédit sur tout le processus électoral, justifient la nomination immédiate d'une personnalité consensuelle chargée d'organiser les élections et la démission immédiate du Premier ministre, Mahammad Boun Abdallah Dionne et de son gouvernement.»