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Jacques Anouma note une libération de la parole comme changement à la CAF
Publié le jeudi 20 juillet 2017  |  Agence de Presse Sénégalaise
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© Autre presse par dr
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Les premiers signes avec le changement intervenu à la tête de l’exécutif de la Confédération africaine de football (CAF) est la libération de la parole "perçue" lors du symposium de Rabat (18-19 juillet), a estimé l’ancien président de la Fédération ivoirienne de football (FIF), Jacques Anouma.

"J’ai vu pendant ces deux jours de symposium que les gens prenaient la peine de s’exprimer pour dire leur opposition, leur point de vue, leur désaccord, je peux vous assurer que ce n’était pas le cas dans un passé récent à la CAF", a rappelé l’ancien membre du Comité exécutif de la Fifa.

La candidature de Jacques Anouma à la présidence de la CAF n’avait pas été retenue en raison du vote d’un amendement des statuts de l’instance intervenu lors d’une assemblée générale en
septembre 2012, aux Seychelles.

Ce nouvel amendement que seuls les membres du Comité exécutif de la CAF pouvaient faire acte de candidature à la présidence de l’instance dirigeante du football africain.

Invité par le nouveau président de la CAF, le Malgache Ahmad, le dirigeant ivoirien qui préside aux destinées de l’AFAD (Académie de football Amadou Diallo) a perçu cette alternance comme un signe d’espoir.

"Et c’est au président Ahmad de transformer cet espoir en réalité en mettant en place des choses concrètes, en mettant fin à l’ostracisme et en mettant les gens qu’il faut à la place qu’il faut", a indiqué l’ancien président de la FIF.

"Je n’ai eu aucun regret à avoir posé ma candidature", a-t-il dit, rappelant que ce ne sont pas toujours les Généraux qui enclenchent les guerres qui les gagnent forcément.

"Le football africain avec son énorme potentiel a besoin d’aller vite de l’avant et il ne faut pas hésiter de prendre des mesures pour accompagner mais aussi parfois sanctionner", a préconisé le président Anouma.

Jacques Anouma a appelé la CAF à ne pas procéder à l’application immédiate de la recommandation faite sur l’ouverture de la CAN de 16 à 24 équipes.

"De nos jours, seuls 3 à 4 pays peuvent prétendre organiser une phase finale à 24 pays", a-t-il commenté.
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