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Le drame de Demba Diop et les fuites au Bac 2017 font l’actualité
Publié le mardi 18 juillet 2017  |  Agence de Presse Sénégalaise
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© aDakar.com par MC
L`adoption du code de la presse continue de faire débat au Sénégal
Photo: Revue de presse; Journaux




Les quotidiens parvenus mardi à l’APS traitent principalement des incidents du week-end au stade Demba Diop et de l’enquête sur les cas de fraude enregistrés au Bac 2017, deux sujets évoqués par le procureur de la République la veille, au cours d’une conférence de presse.

Concernant le "drame du stade Demba Diop" de Dakar, où 8 personnes ont trouvé la mort samedi dans des échauffourées entre supporteurs de l’US Ouakam et du Stade de Mbour, lors de la finale de la Coupe de la Ligue de football, Le Soleil rapporte que le procureur de la République "annonce des poursuites contre les auteurs".

Serigne Bassirou Guèye "n’a pas attendu d’être saisi" dans cette affaire, lui qui a annoncé en conférence de presse "une enquête et des poursuites contre les auteurs de ces +actes ignobles+", écrit le journal.

"Le proc promet l’enfer aux tueurs", affiche La Tribune, citant le maître des poursuites, selon lequel "+les responsabilités seront situées" dans cette affaire et "les auteurs de ces actes traduits devant la justice+".

Le Quotidien Enquête note : "La machine judiciaire s’emballe". Le journal revient suite sur les assurances du procureur. "L’enquête sur le drame de Demba Diop ira jusqu’au bout et aucune piste ne sera négligée, déclare Serigne Bassirou Guèye. Les responsabilités seront situées".

"C’est un Serigne Bassirou Guèye des grands soirs. Costume bleu sur une chemise blanche assortie d’une cravate rouge, le procureur de la République de Dakar ne s’attarde pas sur les détails. Il fonce au but de ce qui s’est passé samedi dernier lors de la finale de la Coupe de la Ligue", relate L’Observateur.

"Il annonce la couleur et promet justice aux familles des victimes", écrit le journal, ajoutant : "Le maître des poursuites assure s’être rendu sur les lieux des échauffourées, promet une enquête complète et de traduire tous les responsables devant la justice".

"Trois démembrements de la Police judiciaire enquêtent sur les évènements de Demba Diop : la Section de recherches, la Sûreté urbaine et le commissariat d’arrondissement de Dieuppeul. Des arrestations sont en vue, dans les rangs des supporters de l’US Ouakam et même au-delà", précise Walfquotidien.

"Nous avons des indices, des témoignages, des films, des enregistrements, des informations, et nous allons les exploiter", renchérit Serigne Bassirou Guèye dans des propos relayés par Vox Populi.

"Le président de la Ligue professionnelle et le directeur du stade Demba Diop ont été entendus par la Sûreté urbaine. Des témoignages ont été recueillis, des films visionnés et des renseignements en cours de traitement", précise le quotidien L’As.

Il souligne que le procureur de la République affirme par contre n’avoir "aucune piste qui mène vers les forces de l’ordre". Ce qui semble justifier cette manchette du quotidien L’As : "Le proc blanchit la police".

Serigne Bassirou Guèye "a blanchi les policiers au sujet du drame du stade Demba Diop", relève Le Quotidien. "Le procureur fait le point et exclut toute responsabilité de la police", note également le quotidien L’As.

La même publication signale par ailleurs que des enquêtes combinées de la Division des investigations criminelles (DIC) et de la Section de recherches de la gendarmerie "ont porté leurs fruits dans l’affaire des fuites au Bac, puisqu’en tout, 42 personnes ont été conduites devant le procureur (…)".

Celui-ci "a demandé au doyen des juges l’inculpation pour tous et le placement sous mandat de dépôt de 16 d’entre eux", rapporte L’As. Des mandats d’arrêt "requis contre 16 personnes", souligne de son côté Le Soleil.

Une information reprise par Le Quotidien. Walfquotidien, pour sa part, précise : "Trois profs de lycée, un proviseur, trois agents de l’Office du Bac, 23 candidats de cette année et trois bacheliers de 2016 sont dans la nasse. Seize d’entre eu risquent la prison".

"Maintenant que le procureur de la République s’en est lavé les mains, leur sort est désormais entre les mains du doyen des juges, qui hérite du dossier", indique le journal.

"Si le juge Samba Sall suit le réquisitoire introductif du procureur de la République, tous les suspects seront inculpés, mais seuls 16 d’entre eux feront l’objet de mandat de dépôt. Les 26 restants seront placés sous contrôle judiciaire", écrit Enquête.

Si l’on en croit Libération, ce "business" portant sur la vente des sujets du Bac "a commencé en 2016", avec la reconversion en "intermédiaires" de "deux anciennes candidates originaires de Kaolack (…)".

Le journal révèle qu’un professeur de français impliqué encaissait l’argent de certains candidats "en promettant d’influencer le jury", de même, un proviseur de Kahone a avoué vendre "les épreuves à 210.000 FCFA après les avoir reçus par mail" d’un fonctionnaire de l’Office du Bac.

Pendant ce temps, sur un air de campagne, après une pause de 24 heures observée pour honorer la mémoire des victimes des échauffourées du stade Demba Diop de Dakar, les acteurs politiques ont retrouvé les chemins des villes et villages dans l’espoir de convaincre les citoyens de voter pour eux lors des législatives du 30 juillet prochain.

"La campagne reprend son envol", note par exemple Sud Quotidien. Il résume ensuite : "Me Wade fait son show à Kébémer, Louga et Saint-Louis. Le PM Dionne accélère la cadence à Sédhiou. Bamba Fall fustige le rythme de retrait des cartes d’électeur. Amadou Bâ courtise la communauté catholique des PA", comprendre les Parcelles assainies, un des circonscriptions électorales les plus convoitées de Dakar.
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