Le chef du service régional de l’hydraulique, Alassane Sam s’est réjoui de la place de leader qu’occupe Diourbel en termes de taux d’accès à l'eau dans le monde rural, soulignant qu’avec ses 137 forages ruraux la région a atteint un taux d’accès de 81%.
''Aujourd’hui la région compte 137 forages motorisés qui nous ont permis d’atteindre un taux d’accès de 81%, occupant ainsi la première place au niveau national en termes de taux d’accès'', a notamment dit M. Sam samedi à Diourbel au terme d’une cérémonie consacrée à la célébration de la journée mondiale de l’eau.
Estimant que d’énormes progrès ont été réalisés au niveau de l’accès, il a estimé que désormais le défi est lié à l’amélioration de la qualité de l’eau. Selon lui, l’eau du bassin arachidier est saumâtre et contient des taux élevés de chlore et de fluor.
''Des efforts doivent être faits pour améliorer la qualité de l’eau. L’Etat en est tellement conscient que déjà il existe dans la région plusieurs unités de potabilisation'', a ajouté M. Sam, soulignant même l’existence de projets plus importants liés au transfert d’eau douce à partir des zones qui en disposent vers celles dont l’eau est saumâtre.
A ce niveau, l’un des projets phares estimé à 46 milliards de francs est celui qui consiste à transférer l’eau douce de Touba Bogo vers la ville sainte de Touba.
Aussi, il a souligné la complémentarité et l’interdépendance de l’eau et de l’électricité dans le processus de développement socio-économique.
''On a besoin d’eau pour produire de l’électricité. L’exemple de Manantali est là. Tout comme on a besoin de l’énergie pour faire fonctionner les installations hydrauliques. 64% du parc de forages de la région sont raccordés au réseau de la Sénélec'', a-t-il estimé, soulignant la pertinence du thème de cette année qui porte sur ''Eau et énergie''.
La cérémonie a été présidée par l'adjoint au gouverneur chargé du développement, Babacar Ndiaye accompagné du préfet du département de Diourbel, Saer Ndao.