L’entraîneur du Stade de Mbour se dit prêt à affronter l’Us Ouakam en finale de Coupe de la Ligue, ce samedi. Un ‘’match serré’’, prédit Youssoupha Dabo. Toutefois, l’ancien coach de Guédiawaye FC reconnaît que l’adversaire a plus d’expérience à ce niveau de compétition.
Est-ce que vous êtes prêt pour la finale de samedi contre l’Us Ouakam ?
Oui, on est prêt. A moins de 48 heures du match (l’entretien a eu lieu jeudi soir), si on n’est pas prêt, je pense qu’on ne le sera jamais. On est prêt parce que ce n’est pas spécialement la finale, mais comme on travaille depuis quelque mois et qu’il n’y a pas de réel changement par rapport à ce match, c’est juste le contexte qui change mais pour nous, ça reste un match qui va se jouer sur 90 voire 120 mn. Avec toujours les mêmes consignes : se faire plaisir, jouer aussi pour gagner.
Et le mental ? Vous n’avez pas de pression ?
Pas du tout. Ça, je ne le ressens pas à mon niveau. Je ne le ressens pas aussi dans la vie du groupe. Pour le moment, ça va. Après, on sait qu’arrivé le jour-j, il peut y avoir beaucoup de changements, surtout émotionnels. C’est surtout cette gestion de l’émotion qui sera importante. C’est des événements où c’est la gestion des émotions qui fera forcement la différence. La différence entre l’émotion et le match, c’est toujours le mental. Quand on parle de performance, c’est lié aux potentiels et les interférences. C’est toujours des choses qui arrivent et qu’on ne maîtrise pas toujours.
Vous connaissez votre adversaire pour l’avoir affronté en championnat…
En ce moment de la saison, toutes les équipes se connaissent. On les connaît un peu comme eux aussi nous connaissent. Ce sera un match disputé, très serré. Arrivé à ce niveau de la compétition, ça ne sera jamais facile. On se prépare en tout cas à toutes les éventualités pour pouvoir sortir vainqueur de ce match.
Quelle leçon avez-vous tirée de votre rencontre avec Ouakam ?
C’est une équipe assez difficile à jouer, assez difficile à manœuvrer. C’est très difficile de rentrer dans leur bloc. Bien sûr, ils ont quelques lacunes, quelques faiblesses. On va essayer d’exploiter ces quelques points faibles qu’ils ont. Nous aussi, on en a, chaque équipe en a. Il faut essayer maintenant d’être très concentré, ne pas faire d’erreur individuelle, ne rien leur laisser. Tout ce dont ils ont besoin, il faudra qu’ils viennent le chercher.
L’avantage n’est-il pas dans votre camp, vu que vous êtes toujours en compétition et eux non ?
Cela ne veut rien dire. C’est des matchs où on n’est jamais fatigué parce que c’est un match unique. Tout le monde sait qu’on n’aura pas l’occasion de se rattraper. Soit tu passes ou tu loupes. Le fait que Ouakam reste quelques semaines sans compétition ne va rien changer. La motivation, elle, sera là. Si on pense que ça va se jouer sur ça, on est complétement à côté de la plaque.
Est-ce qu’il y a un favori ?
Je ne sais pas s’il y a un favori. On sait que Ouakam a plus d’expérience en tout cas à ce niveau, parce que c’est une équipe qui a joué de grands rôles récemment, alors que ça fait longtemps que le Stade de Mbour n’est pas arrivé à ce niveau en compétition. En tout cas, l’expérience de la préparation, ils l’ont. Sur le terrain, ils n’ont pas plus d’expérience que nous. Une finale, ça peut se gagner sur la préparation et tout, et on essaie, en tout cas, de mettre tous les atouts de notre côté pour remporter ce match.
KHADY NDOYE (MBOUR)