Le ministère sénégalais de la Santé et de l’Action sociale va prendre les dispositions nécessaires après l’apparition d’une épidémie de fièvre Ebola dans le Sud de la Guinée, a annoncé dimanche la Radio Futurs médias (RFM).
Le Sénégal partage une frontière avec le Nord de la Guinée.
Le sud de la Guinée connaît depuis début février une épidémie de fièvre virale hémorragique, qui a fait, selon un nouveau bilan, 59 morts, ont annoncé samedi 22 mars les autorités guinéennes, selon des médias internationaux.
L'épidémie est une fièvre Ebola, selon le diagnostic fait à Lyon (France), a expliqué le chef de la division prévention au ministère guinéen de la Santé et de l'Hygiène publique, le Dr Sakoba Kéita.
L'organisation médicale internationale Médecins Sans Frontières (MSF) a annoncé samedi le lancement d'une intervention d'urgence dans le pays.
Selon l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), ‘’la fièvre hémorragique à virus Ébola est l’une des maladies virales les plus virulentes connues chez l’homme’’.
‘’Le virus Ébola a été identifié pour la première fois en 1976 dans la province ouest-équatoriale du Soudan et dans une région voisine du nord du Zaïre (aujourd’hui République Démocratique du Congo), après la survenue d’épidémies importantes à Nzara, dans le sud du Soudan et à Yambuku, dans le nord du Zaïre’’, écrit l’OMS sur son site.
Elle précise qu’il existe cinq espèces de virus Ébola: Bundibugyo, Côte d’Ivoire, Reston, Soudan et Zaïre.
‘’Contrairement aux espèces Côte d’Ivoire et Reston, souligne la même source, les espèces Bundibugyo, Soudan et Zaïre ont été à l’origine d’importantes flambées de fièvre hémorragique à virus Ébola en Afrique, avec un taux de létalité de 25% à 90%’’.
L’OMS rappelle que le virus Ébola ‘’se transmet par contact direct avec le sang, les liquides biologiques ou les tissus des sujets infectés’’.
‘’Le virus Ébola s’est également transmis lors de la manipulation d’animaux sauvages (chimpanzés, gorilles, autres singes, antilope des forêts, chauves-souris frugivores) malades ou morts. La prise en charge repose généralement sur un traitement symptomatique’’, ajoute encore l’OMS.