Cheikh Tidiane Gadio (Coalition pôle alternatif 3ème voie): ‘’Le type de députés que nous serons, une fois élus’’ #aDakar

News

Politique

Article

Politique

Cheikh Tidiane Gadio (Coalition pôle alternatif 3ème voie): ‘’Le type de députés que nous serons, une fois élus’’

Publié le mardi 11 juillet 2017 | Enquête Plus

© aDakar.com par SB
Point de presse de la coalition "Sénégal day Dém"
Dakar, le 12 juin 2017 - La coalition politique "Sénégal day dém" a tenu une conférence de presse pour se prononcer sur la situation politique à quelques semaines de la tenue des élections législatives. Cheikh Tidiane Gadio et ses amis ont déploré la prolifération des listes et ont écarté toute idée de report de l`élection des députés.

Cheikh Tidiane Gadio a choisi la banlieue pour ouvrir sa campagne. Un meeting qui lui a permis de dépeindre le type de députés que sa coalition Pôle alternatif 3eme voie propose. Il s’est aussi appesanti sur les échecs des politiques d’emploi et leur corollaire : la migration.

Après l’île de Gorée durant la matinée, le leader de la coalition Pôle alternatif 3e voie a rallié la banlieue, avant-hier. Il a choisi Pikine pour faire son premier meeting de campagne. Un choix non fortuit, puisque c’est le fief de la tête de liste départementale, Ndèye Diaw. A l’occasion, Cheikh T. Gadio, a indiqué que sa formation politique n’est pas dans une opposition systématique ; qu’elle ne se réveille pas, chaque matin, pour chercher des points noirs et critiquer le régime. S’il y a du positif dans la gestion de l’actuel gouvernement, il le dira et vice-versa. Ce faisant, une fois à l’Assemblée nationale, l’ancien ministre des Affaires étrangères sous Wade promet que leurs députés seront des représentants du peuple qui rendent compte à leur communauté, exercent la fonction de député dans le système en revalorisant la fonction parlementaire.

‘’Ce sont des députés, dit-il, qui votent les lois, qui disputent âprement les projets de loi du gouvernement, qui initient eux-mêmes les projets de lois et négocient le budget national. Dans le système actuel, ils viennent, la majorité leur dit d’adopter et ils le font. Nous voulons changer la donne, car nous voulons des députés qui évaluent les politiques publiques. Si l’argent est détourné, ils le sauront. Nous voulons aussi des députés qui aient des permanences dans leurs zones et parlent à leurs communautés. Et non qui croient plus à leur parti qu’aux populations qui les ont élus’’.

En outre, il a expliqué leur slogan ‘’Sénégal dey dem’’. Selon lui, notre pays est doté de toutes les ressources naturelles pour faire de ce pays un grand pays leader en Afrique. ‘’Malheureusement, regrette-t-il, les politiques publiques, qui ont été pratiquées depuis l’indépendance, nous ont donné les résultats actuels. C’est dire que notre pays est encore en panne, il cherche à décoller, à avancer. Nous, nous avons choisi le langage de l’espoir, pas celui de la défaite. Les jeunes ne croient plus en ce pays et ils se tournent vers la migration comme solution. Et ce n’est peut-être pas une migration, mais un exode, un exil. Ils partent, ils quittent, parce que le gouvernement et tous ceux qui ont eu à passer ne sont pas arrivés à ancrer l’espoir en ces jeunes. C’est pour cela que nous disons nous : Sénégal dey dem, parce que c’est cela la vérité’’, a-t-il dit.

Si les politiques publiques étaient bonnes, selon Cheikh Tidiane Gadio, on n’allait pas constater cette ‘’hémorragie catastrophique’’ pour le Sénégal et pour l’Afrique qui perdent cette jeunesse. ‘’Si nous la (la jeunesse) perdons, le développement sera retardé de 40 ans voire 50 ans. Il faut que notre gouvernement se réveille de sa torpeur et qu’il comprenne qu’il y a un drame qui se passe dans la banlieue du Sénégal, dans le monde rural sénégalais. Au total dans le pays, les Sénégalais perdent foi en leur pays, confiance en leur pays. C’est pour cela qu’ils vous disent : ‘’Sénégal du dem’’ et nous, nous vous disons que ‘’dey dem’’, car nous y croyons’’. La tête de liste a évoqué les fuites au baccalauréat qu’il assimile à ‘’une honte nationale que nous assumons tous’’, car c’est une première dans ce pays.

Commentaires

Dans le dossier