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Université Cheikh Anta Diop : Le SAES exige le nettoyage « des impuretés du campus »
Publié le samedi 23 novembre 2013   |  ferloo


Université
© Autre presse par DR
Université Chekh Anta Diop de Dakar


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Vingt quatre heures, après les violents affrontements entre les étudiants et ce que ces derniers appellent les «nervis» du Recteur, le temps est, pour chaque partie, à la confection d’un dossier solide pour une plainte.

«Nous étions en train de bloquer, au cours d’une manifestation pacifique, les opérations de distribution des formulaires d’inscription aux bacheliers quand nous sommes attaqués par des nervis enrôlés par le Recteur. Au finish, nous avons enregistré plusieurs blessés dont 5 graves. Nous accusons le Recteur d’être à l’origine de la violence. Nous avons rencontré les membres du SAES pour leur donner de bonnes informations contrairement à ce qui a été dit jusque là », tient à préciser Alpha Sow porte-parole du Collectif des Amicales des Facultés, avant d’annoncer une plainte contre le Recteur de l’UCAD.

Il ajoute : « Nous avons même appris qu’il (Recteur) a recensé 125 étudiants pour les exclure de l’Université. Il n’a pas ce pouvoir car les Amicales des Facultés sont créées par un décret à l’image des organisations syndicales».
Selon une source universitaire, le Recteur Saliou Ndiaye, à son tour, compte déposer une plainte contre les étudiants qui ont complètement saccagé le Rectorat.

C’est dans cette ambition électrique que le SAES a organisé une conférence de presse, vendredi, pour exiger qu’une enquête judiciaire soit diligentée le plus rapidement possible pour tirer cette affaire au clair. « Ce n’est pas la première fois que des étudiants accusent un Recteur d’enrôler des nervis. Ce qui est curieux, c’est qu’on parle des vigiles mais nous ne voyons pas des vigiles en tenue », s’étonne Seydi Ababcar Ndiaye, Secrétaire Général du SAES.

Aussi, le SAES exige le nettoyage du campus de « toutes les impuretés physiques et humaines ».

Par ailleurs, le SAES doute de la fiabilité du logiciel d’inscription des bacheliers en ligne. Le Secrétaire Général du SAES a multiplié des exemples, devant la presse, des anomalies liées à ces opérations d’orientation en ligne.

Cette organisation de l’enseignement supérieur estime que le Ministère de l’Enseignement Supérieur est allé trop vite en besogne dans cette affaire d’inscription en ligne sans concertation. Ainsi, le SAES demande l’arrêt des opérations ; le temps de vérifier ledit logiciel.

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