Le Premier ministre Mahammed Boun Abdallah Dionne a présidé, vendredi dernier, le 4ème dîner de gala de la Fondation Afrivac allant dans le cadre de la promotion du partenariat public/privé pour le financement de la vaccination. Il a invité à s’orienter vers des mécanismes de financement alternatifs.
L’axe 2 du Plan Sénégal émergent, « Capital humain et développement durable », illustre les grandes ambitions du gouvernement en matière de santé. L’adhésion du secteur privé et son implication dans la mise en œuvre de la politique de santé publique du gouvernement sont également porteuses d’espoirs. A cet égard, la prise en charge des enfants est essentielle à travers la vaccination, élément incontournable de la prévention. Elle constitue un pilier important dans le financement de la Couverture maladie universelle. Mieux, une bonne politique de vaccination contribue, de façon considérable, à réduire les dépenses de santé de la mère et de l’enfant.
« Pendant longtemps, les programmes de vaccination ont bénéficié de contributions importantes des Partenaires techniques et financiers bilatéraux et multilatéraux. Le moment est venu, alors que ces financements commencent à s’estomper, de nous orienter vers des mécanismes de financements alternatifs afin de pérenniser les efforts consentis jusqu’ici », a estimé le Premier ministre qui a présidé, vendredi dernier, le 4ème dîner de gala organisé par la Fondation Afrivac. Il s’est, à l’occasion, réjoui des efforts entrepris par cette structure. Celle-ci, à ses yeux, vient conforter cette dynamique en invitant les entreprises privées, conscientes des enjeux, à une plus grande implication dans des actions impactant le bien-être des populations.
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