Les épreuves anticipées de philosophie de baccalauréat 2017 sont loin de connaitre leur épilogue. Suite aux fuites présumées, relayées par Sud Quotidien, l’Etat du Sénégal qui avait porté plainte contre X pour diffusion de «fausses nouvelles» est passé à la vitesse supérieure avec une enquête menée par la DIC à l’endroit de professeurs philosophie de notamment son président.
Ce dernier a été entendu par la Division des investigations criminelles ce lundi 19 juin. Ce qui n’est pas du goût des professeurs qui parlent de «menaces et de tentative d’intimidations» parce que les membres de l’Association des professeurs de Philo avaient brandi la menace de ne pas siéger pour les corrections de l’épreuve.
Face à cet état de fait, le secrétaire général du SAEMSS (Syndicat Autonome des Enseignants du Moyen Secondaire du Sénégal) Sowrou Sene n’a pas tardé à réagir. «Nous considérons qu’il n’y a pas une volonté du gouvernement de vouloir clarifier cette situation». Et d’ajouter, «si la plainte est orientée pour une diffusion de fausses nouvelles, cela montre que l’Etat n’a aucun crédit et n’entend pas clarifier les choses».
Mieux dira-t-il, «les interrogations devraient plutôt se diriger vers l’origine des fuites. Hélas, ce sont des professeurs qui sont victimes pour avoir reçu des SMS».