Accusée d’avoir tiré sur une dame lors les incidents survenus dimanche dernier au marché Ocass de Touba, la Police se disculpe et indexe un certain A. Dieng qui est activement recherché pour avoir ouvert le feu sur la foule.
Lors des échauffourées enregistrées avant-hier en début d’après-midi, au marché Ocass de Touba, les nommées A. Sall, âgée de 19 ans et A. Fall âgée de 44 ans, ont été blessées par balle. La première a été atteinte à l’avant-bras droit et à la poitrine, tandis que la seconde a reçu une balle au cou. La Police qui est mise au banc des accusés clame son innocence. Selon un communiqué du Bureau des relations publiques de la Police nationale, la balle qui a été extraite du corps de la dame A. Sall est une munition de calibre 6,62 mm.
Or ledit calibre n’est pas utilisé par les fonctionnaires de police car ces derniers ne disposent que de munitions de calibre 9mm. En revanche, les limiers indexent le nommé A. Dieng qui aurait été à l’origine des tirs. Il est activement recherché par les hommes du Commissaire Modou Mbacké Diagne. Pendant ce temps, 38 autres personnes dont 28 marchands ambulants ont été déjà arrêtés. Les mis en cause reprochaient aux Eléments de Safinatou Amane (ESA) d’avoir battu jusqu’à évanouissement un garçon du nom de B. Mbengue. Agé de 14 ans, ce dernier venait d’être évacué à l’hôpital par les Sapeurs-pompiers.
Selon toujours la note, malgré l’hostilité de la foule qui jetait des pierres sur le véhicule d’intervention de la police, les éléments du commissariat spécial de Touba ont pu exfiltrer l’agent de police, les agents de sécurité et de proximité ainsi que les autres éléments qui étaient séquestrés au poste. ‘’Dans leur élan destructeur, les manifestants ont saccagé les deux postes de police du marché et vandalisé des magasins. C’est dans la mêlée que deux dames ont été blessées par balle. Elles ont été admises à l’hôpital Matlaboul Fawzaini de Touba’’, précise le document. D’après toujours la Police, il a fallu l’intervention de renforts du groupement mobile d’intervention de l’ESI de la Gendarmerie pour rétablir l’ordre. Le khalife général des mourides a également dû appeler au calme.