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Les impactés de la section 3 Vdn toujours dans le noir: la misère d’une veuve avec 9 enfants, dont la maison a été rasée sans qu’elle soit indemnisée
Publié le samedi 17 juin 2017  |  leral.net




Le président de la République a inauguré, le 22 juillet dernier, la section 3 de la Vdn (Guédiawaye-Malika-Tivaouane Peulh). Un tronçon bâti sur la misère des populations impactées, dont une veuve et ses enfants qui courent toujours derrière leur indemnisation et leur recasement. La présidente et le secrétaire général du collectif, qui portent leur combat, étaient hier, dans nos locaux pour crier leur dépit.

Le cas le plus alarmant et qui préoccupe le plus les membres du collectif, c’est celui de la veuve Mme Bâ. La maison que lui a laissée son défunt mari (Boubacar Bâ), avec ses 9 enfants dont des mineurs, a été rasée pour faire place à l’autoroute, sans qu’elle reçoive le moindre sou, du fait d’un désaccord sur le montant de l’indemnité.

En effet, la commission des Impenses lui a proposé 21.120.000 F Cfa pour sa maison (deux parcelles jointes). Ce qu’elle a refusé, et à juste raison. Car, dans le décret portant expropriation, il est bien inscrit que l’une des parcelles est indemnisée à hauteur de 10.560.000 F Cfa et l’autre à 24.735.000 F Cfa, soit pour la maison entière un montant de 35.295.000 F Cfa.

Ce qui fait une sacrée différence de 14 millions, par rapport au montant proposé par la commission des Impenses. Pourquoi celle-ci n’a pas respecté les termes du décret ? Où vont aller ces 14 millions au cas où la dame accepte les 21 millions qui lui sont proposés, en violation des termes du décret ?

«Le ministre lui avait spécifié que la somme qui lui était allouée, était à prendre ou à laisser…»

Aujourd’hui, la situation socio-économique de la pauvre dame est si chaotique que les autres membres du collectif, non encore indemnisés, en oublient même leur cas. «Si vous allez là où vivent Mme Bâ et ses enfants, vous serez parcourus de frissons. Vous serez ulcérés», fulmine la présidente du collectif.

Et de pointer du doigt le ministre Mansour Elimane Kane qui, au lieu d’arbitrer entre l’Ageroute, la commission des Impenses et la dame, s’est permis même de menacer cette dernière. «Le ministre des Infrastructures avait spécifié, d’un air vaniteux, à Mme Ba, lors d’un entretien (avec le collectif, dans le bureau du ministre), que la somme qui lui était allouée, était à prendre ou à laisser.
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