Le Projet d'amélioration de l'éducation de base en Casamance (PAEBCA) a été mis en place pour servir de test à la territorialisation des politiques publiques conduite par le chef de l'Etat, a indiqué vendredi le ministre de l’Education nationale.
Serigne Mbaye Thiam s’exprimait à l’occasion de la signature de deux conventions de financement - une subvention et un prêt - liant son département à l’Agence française de développement (AFD).
Ces conventions doivent "fournir les ressources nécessaires à la mise en œuvre du Projet d’amélioration de l’éducation de base en Casamance, soutenu par la Coopération française pour un coût global de 10 millions d’euros, soit 6,5 milliards de francs CFA", a dit M. Thiam dans un discours dont l'APS a reçu une copie.
Le PAEBCA "se veut ambitieux et novateur dans le sens où il est basé sur la prise en charge locale, en privilégiant ainsi la démarche participative, la mobilisation et l’engagement à long terme des communautés et des collectivités locales", a-t-il affirmé.
Les objectifs poursuivis consistent, selon lui, à "améliorer les conditions d’accueil et d’enseignement des élèves de l’enseignement de base dans les régions de Sédhiou et de Ziguinchor".
Il s’agit aussi d’améliorer "la qualité des apprentissages et les compétences de vie courante des élèves".
Pour atteindre ces objectifs, le projet financera notamment quelque 200 salles de classe réparties dans une trentaine d’écoles élémentaires et de collèges d’enseignement moyen, a indiqué Serigne Mbaye Thiam.
Le PAEBCA permettra aussi d'équiper ces établissements scolaires, selon le ministre de l'Education nationale.
Il indique qu'un volet formation et sensibilisation sera financé par ce projet, à l'intention des animateurs des organes de gestion du système éducatif de la Casamance.