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Coalition Joyyanti: La polémique !
Publié le lundi 12 juin 2017  |  Enquête Plus
L`ancien
© Autre presse par DR
L`ancien Premier ministre Abdoul Mbaye a lancé son parti politique




Remous au sein de la coalition Joyyanti dont la tête de liste nationale pour les législatives est l’ancien Premier ministre Abdoul Mbaye, président de l’Alliance pour la citoyenneté et le travail (Act). Le secrétaire national chargé des adhésions et des rencontres citoyennes de l’Act, Dembo Sakho, affirme, entre autres griefs, que les dix premières places de la liste nationale de leur coalition ont été cédées au plus offrant.

Dans un document transmis à Seneweb, Sakho rapporte que pour être porté tête de liste, Abdoul Mbaye a déboursé 2,5 millions de francs Cfa. Marie Élisabeth Massaly, chargée de l’École à l’Act, deuxième, a payé 2,2 millions. Mbaye Fall Lèye (membre allié), troisième, s’est acquitté de 2 millions. Et de la quatrième position à la dixième, les candidats ont casqué, respectivement, 1,9 million, 1 700 000, 1 500 000, 1 250 000, 1 million, 750 000 et 200 000. ‘’Comment incarner le candidat populaire au détriment de toutes les critiques portant sur sa condition sociale et l’historique du leader du parti (Abdoul Mbaye) et appliquer des principes purement capitalistes à un parti politique qui se veut acteur de la démocratie au Sénégal ?" s’interroge Dembo Sakho, amer.

En outre, toujours dans le cadre des investitures pour les législatives, le chargé des Adhésions de l’Act pointe une violation des textes fondateurs du parti de l’ancien chef du gouvernement. Ceux-ci "stipulent que pour être investi dans une liste électorale, il faut avoir une ancienneté d’au moins six mois dans le parti (articles 25 et 26)". "Or, rapporte Sakho, des membres de moins de 6 mois ont été investis et d’autres membres, répondant à tous les critères, ont été élagués. Comment peut-on prôner l’éthique dans la politique et violer les lois de son propre parti ?" se demande-t-il.

Malgré les récriminations de Dembo Sakho, il faut noter qu’il s’agit là d’une manière assez originale de renflouer les caisses du parti en perspective de la campagne électorale à venir.
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