Les dépenses totales et prêts nets de l’Etat sénégalais ont enregistré une forte hausse de 25,9% à l’issue du premier trimestre 2017 comparé à la même période de l’année 2016, a appris APA jeudi auprès de la Direction de la prévision et des études économiques (DPEE).
Ces dépenses et prêts nets sont évalués à 670,9 milliards FCFA contre 533,1 milliards FCFA à la fin du premier trimestre 2016, soit une augmentation de 137,8 milliards FCFA en valeur absolue (1 FCFA équivaut à 0,0016 dollar).
« Cette situation reflète la hausse des dépenses courantes, les dépenses d’investissement s’étant inscrites en repli sur la période ».
Durant le trimestre sous revue, les dépenses courantes sont en effet estimées à 475,5 milliards FCFA, soit une progression de 147,9 milliards FCFA relativement à la même période un an auparavant, en liaison avec les évolutions des charges d’intérêts sur la dette (54,3 milliards), des dépenses de fonctionnement (71,5 milliards), des transferts et subventions (203,7 milliards) et de la masse salariale (146,1 milliards), respectivement, de 11,8 milliards, 26,8 milliards, 101,6 milliards et 7,8 milliards.
Au titre des critères de convergence de l’Union économique et monétaire ouest africaine (UEMOA), la DPEE avance que le ratio masse salariale sur recettes fiscales est ressorti à 36,8% à fin mars 2017.
Toutefois, projette la DPEE , il devrait se situer en deçà du plafond communautaire de 30% en fin d’année.
Concernant les dépenses en capital, elles sont évaluées à 195,3 milliards FCFA à fin mars 2017, soit une contraction de 10,1 milliards sur un an, en rapport avec la faible exécution des investissements financés sur ressources extérieures (109,3 milliards) qui se sont repliés de 11,2 milliards.
A l’inverse les investissements financés sur ressources internes ont cru de 1,1 milliard FCFA (plus 1,2%) pour s’établir à 86,1 milliards FCFA.
MS/of/APA