A l’image du monde sportif, Karim Séga Diouf, coach de Ndiambour de Louga (ligue1 sénégalaise) a suivi le match de l’équipe nationale du Sénégal d’hier contre l’Ouganda devant le petit écran. De Louga où il est joint par téléphone par Seneweb, le technicien porte un regard critique sur la rencontre.
D'emblée, il note l’absence des percuteurs de l’équipe pour justifier le match très difficile des Lions. «C’est la meilleure équipe possible du moment. Mais, à l’impossible, nul n’est tenu. On a connu des défections pour des raisons de santé, le cas de Sadio Mané, Cheikhou Kouyaté, Diao Baldé Kéïta et l’absence prolongée de Pape Ndiaye Souaré. Des joueurs incontournables pour l’équipe. Le foot rime avec la santé, donc il faut faire avec ce que l’on a entre les mains», soutient le technicien.
En plus des absences, il a aussi noté un autre handicap que d’aucuns estiment le gros chantier de Aliou Cissé, le secteur offensif. Plus précisément, le serial buteur. «L’autre secteur qui a souffert hier dans le match c’est le secteur offensif, partants comme remplaçants. Aucun joueur du front de l’attaque n’a su tirer son épingle du jeu, surtout en première mi-temps. En seconde période, un léger mieux a été noté dans le sens de l’engagement. On a senti une équipe qui portait vers l’avant. Mais, les gens doivent se remettre en question», assène Karim Séga Diouf.
Partant de ces constats, il invite le staff technique à continuer à faire un diagnostic. Quand un diagnostic est fait, il faut apporter les remèdes pour trouver les solutions des maladresses de nos attaquants, dit-il. Surtout nos attaquants axiaux. A l’image de Babacar Khouma, Mame Biram Diouf quand il est arrivé. Mais aussi, les jeunes comme Moussa Wagué, Ismaila Sarr. Cela contribue grandement à l’état psychologique, de confiance de l’équipe pour le prochain match contre la Guinée Equatoriale», conseille-t-il.
Pour répondre aux techniciens qui ne cesse de critiquer le choix de deux milieux axiaux quand le Sénégal reçoit, il rétorque: «ce qui importe, c’est la capacité de ses joueurs d’alterner d’une manière très équilibrée leurs comportement offensif et défensif. Mais dans le match d’hier, il fallait plus porter vers l’avant», analyse Karim Sega Diouf.
Pour le match d’hier contre l’Ouganda, «il fallait plus porter vers l’avant. Peut-être ceux qui prônent pour un seul milieu défensif, l’ont dit dans le souci offensif qu’ils n’ont pas tort. Mais les effets escomptés que ce soit un ou deux axiaux, dépend de la production des résultats des options. Pour le match d’hier, à mon avis, le résultat n’est pas positif», conclut le coach.
Chamsidine SANE