Le ministre sénégalais de l’aménagement du territoire et des collectivités locales, Omar Youm, a plaidé vendredi à Dakar pour une capitalisation des expériences du Réseau régional d’aires marines protégées en Afrique de l’Ouest (RAMPAO).
« Les services de mon ministère demeurent disponibles pour leur implication dans les activités du réseau en perspective d’une capitalisation de vos expériences respectives dans le cadre de l’élaboration des projets de territoires », a laissé entendre le ministre en présidant l’ouverture officielle de la 5ème Assemblée générale du RAMPAO.
Selon lui, c’est une opportunité de donner un souffle nouveau à l’important outil qu’est le RAMPAO au bénéfice des populations locales.
M. Youm a salué la richesse et la diversité du RAMPAO avec notamment le dénombrement de trois réserves de biosphère dont une transfrontalière entre la Mauritanie et le Sénégal ainsi qu’un tiers des 19 zones humides côtières d’importance internationale existant dans les sept pays impliqués.
« Il me plait de noter que le réseau participe à l’inversion de la tendance de perte de biodiversité marine et côtière par la création et l’appui à la mise en place de nouvelles aires marines protégées (AMP), conformément aux recommandations de la Convention sur la diversité biologique », affirme le ministre sénégalais.
Il a au passage souligné les efforts du Sénégal dans ce cadre avec la création de la direction des AMP au sein du ministère de l’environnement et du développement durable.
Selon lui, la réforme de la décentralisation au Sénégal, qui est fondée sur la concertation, la coopération et la co-production entre acteurs territoriaux pour une pleine valorisation des ressources et spécificités de chaque territoire, est en parfaite conformité avec l’approche de gouvernance des AMP du RAMPAO.
Le Cap-Vert, la Gambie, la Guinée Bissau, la Guinée, la Mauritanie, le Sénégal et la Sierra Leone, sont les pays membres du RAMPAO créé à Praia, au Cap-Vert, en avril 2007.