Saly-Portudal – L’expert en semences Fodé Sarr a souligné vendredi l’importance de la semence dans l’agriculture, en estimant qu’elle est "le premier facteur de production agricole et de sécurité alimentaire".
"La semence est un intrant indispensable pour une agriculture productive. Il n’y a pas d’agriculture sans semence", a ajouté M. Sarr en intervenant à une formation sur "la production, le conditionnement et le stockage des semences en Afrique de l’Ouest".
Cette session, qui a pris fin vendredi, se tenait depuis quatre jours à Saly-Portudal (ouest), à l’initiative de l’Alliance pour la révolution verte en Afrique (AGRA, sigle en anglais) et de l’Ecole nationale supérieure agricole (ENSA) de l’Université de Thiès (ouest).
"Tous les investissements dans la maîtrise de l’eau et la mécanisation de l’agriculture servent à valoriser le potentiel de la semence", a souligné Fodé Sarr.
Talla Guèye, le coordonnateur du programme de l’AGRA dédié à la gestion des entreprises semencières des pays francophones d’Afrique de l’Ouest, a également souligné l’importance de la semence pour la productivité agricole en Afrique.
"Notre stratégie, c’est de contribuer à la reconstitution du capital humain, dans une approche sous-régionale. Nous avons comme objectif de former les entrepreneurs privés et le personnel des entreprises privées de semences de l’Afrique de l’Ouest", a-t-il dit, en parlant de l’initiative commune à l’AGRA et à l’ENSA de Thiès.
Les bénéficiaires de la formation viennent du Burkina Faso, du Mali, du Niger et du Sénégal.
"Je suis persuadé que les acquis de ce programme contribueront de façon significative à restaurer, dans nos pays respectifs, un environnement favorable au développement des productions agricoles", a réagi le recteur de l’Université de Thiès, Mactar Mour Seck.
La formation devrait permettre aux bénéficiaires d’améliorer "la disponibilité et l’accessibilité des semences de qualité et en quantité suffisante", a ajouté M. Seck.
ADE/ESF/BK