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Christophe Bigot en immersion à Diambars
Publié le jeudi 1 juin 2017  |  Agence de Presse Sénégalaise
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© aDakar.com par DF
Le Sénégal et l`AFD signent une convention de financement
Dakar, le 1er juin 2016 - Le gouvernement du Sénégal a paraphé avec l`Agence française de développement (AFD) une convention de financement destinée au projet de la ligne d’interconnexion électrique de l’Organisation pour la mise en valeur du fleuve Gambie (OMVG). Photo: Christophe Bigot, ambassadeur de la France au Sénégal




Dakar - L’ambassadeur de France au Sénégal, Christophe Bigot, a effectué mercredi une visite de plus de trois heures des installations de l’institut Diambars, à l’issue de laquelle il a qualifié cette académie de football basée à Saly-Portudal (Mbour) de "très belle aventure qui doit servir de modèle".

"J’aurais dû venir plutôt parce que je suis au Sénégal depuis 11 mois", a déclaré le diplomate français, relevant que Diambars a établi "une relation ancienne avec la France".

Il s’est dit d’autant plus "heureux’’ de constater que "les parrainages, l’aide des autorités et des collectivités françaises (...) ont été utilisés à bon escient".

"C’est un institut qui donne de l’espoir à tous ces jeunes, à travers le sport et/ou les études", a-t-il dit à la fin de la visite guidée par le président de Diambars, Saër Seck, avant de saluer "le modèle économique" permettant à Diambars de "vivre sans la pression des banques".

Auparavant, le diplomate français a pris le temps de visiter les locaux de l’institut, écoutant religieusement les explications du président co-fondateur de cette académie comptant actuellement 137 pensionnaires et plus d’une centaine d’employés.

Diambars "a permis à beaucoup de jeunes Sénégalais de faire des études par le football’’.

Fondé en 2003 à l’initiative de l’homme d’affaires sénégalais Saër Seck, un passionné de football, et d’anciens footballeurs professionnels, Bernard Lama, Patrick Vieira et le Franco-Béninois Jimmy Adjovi-Bocco, Diambars a formé plusieurs internationaux sénégalais.

L’institut a "aussi permis à beaucoup de jeunes compatriotes recrutés grâce à leur talent de footballeur de faire de belles études", a rappelé "avec fierté" Saër Seck.

Il a cité l’exemple du "talibé" (enfant mendiant dans les rues) Ali Sileymane Ly, qui vient de réussir son DUT en informatique à Arras (France) et souhaite poursuivre ses études en ingéniorat.

"Quand on a eu l’idée, nous n’avons pas réussi à convaincre des internationaux sénégalais. C’est Bernard Lama et Patrick Vieira qui nous ont permis de le lancer", a dit M. Seck, se réjouissant de la visite du diplomate français.

Diambars "a utilisé l’image et le portefeuille" de ces deux internationaux français pour sortir de terre. "Ils ont été là au moment opportun et ont permis à plusieurs portes de s’ouvrir devant nous", a expliqué le président de la structure comptant deux collectivités françaises parmi ses soutiens, le département des Hauts-de-Seine et la région Provence-Alpes-Côte d’Azur.

"Nous avons eu plusieurs fois le soutien de l’ancien chef de l’Etat français, Nicolas Sarkozy, qui a permis à notre centre d’obtenir ses deux premiers terrains synthétiques", a-t-il signalé.

Il a plaidé pour une poursuite des relations de Diambars avec la France, affirmant que les portes de son institut sont "grandement ouvertes" aux personnels diplomatiques, scolaires et consulaires français établis au Sénégal.

"Ils peuvent venir constater que l’argent du contribuable français a été utilisé à bon escient et utiliser nos installations en faisant connaissance avec nos pensionnaires", a dit le président de Diambars.

Saër Seck a aussi fait état de la signature de conventions avec des universités américaines pour donner la possibilité aux pensionnaires de poursuivre leurs études aux Etats-Unis.

Diambars, dont les 137 pensionnaires sont ’’totalement pris en charge", finance ses activités à partir de revenus tirés de la location d’infrastructures, ajoutés à l’apport de ses parrains et partenaires, sans compter d’autres retombées financières liées au transfert de joueurs par exemple, a indiqué M. Seck.

Les équipes nationales du Sénégal et de nombreux autres pays africains ont régulièrement recours aux installations de Diambars pour leurs stages de préparation en direction des compétitions internationales, s’est-il réjoui.

Le président de Diambars a salué la contribution des services consulaires français, qui ont délivré "plus de 1.200 visas" à l’institut depuis sa fondation.

Il a toutefois fait part de difficultés rencontrées récemment par ses services pour l’évacuation d’urgence de blessés graves à l’hôpital d’Arras (nord de la France), l’un des partenaires de l’institut.

Christophe Bigot a promis de faire de son mieux pour "un meilleur traitement" de cette question.

SD/BK/ESF
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