APR LogoUne trentaine d’anciens parlementaires a rejoint, hier, l’Alliance pour la République. Il s’agit, entre autres, d’Abdourahmane Sow, Abdoulaye Sène, El-Hadji Malick Diop, Néné Marème Kane, Khadidiatou Sy, Abdou Guissé, Fatou Diouf. Ils ont été reçus par le comité d’accueil et d’orientation dirigé par le ministre-conseiller, Souleymane Ndiaye. « Nous souhaitons travailler pour accompagner le président de la République. Nous ne sommes pas là pour faire de la figuration. Nous voulons apporter notre pierre à l’édifice », a déclaré Khadidiatou Sy, au nom des anciens parlementaires.
Ces parlementaires avaient manifesté leur opposition au départ de Macky Sall de l’Assemblée nationale, en 2008. C’est pourquoi, le ministre-conseiller s’est abstenu de les qualifier de transhumants.
M. Ndiaye, a indiqué que ces ex-députés sont des alliés du chef de l’Etat. « Le chef de l’Etat attache un intérêt particulier à la décision que des femmes et des hommes de votre envergure ont prise librement, de l’accompagner pour atteindre les objectifs qu’il s’est assignés et dont la réalisation nécessite la conjonction du savoir-faire et des compétences de tous, sans exclusive », a-t-il dit.
Le ministre conseiller a souligné qu’à travers leur geste, Abdourahmane Sow et les autres nouveaux membres de l’Apr ont marqué la haute conscience qu’ils ont de la citoyenneté. « Vous êtes de ceux qui ont compris qu’un parti politique n’est pas une fabrique de castes, ayant la vertu de dépouiller ses membres de toute faculté, parce qu’en réalité, l’acte d’adhésion est une manifestation de la liberté de choisir un type de société parmi d’autres », a affirmé M. Ndiaye.
Le ministre-conseiller ajoute : « en choisissant librement d’accompagner le président Sall dans la réalisation du Plan Sénégal émergent, vous ne tombez pas dans la dépréciation morale, loin s’en faut. Au contraire, vous exercez ce qui fonde l’éminence humaine, c’est-à-dire la liberté ». « Par ce geste, vous montrez que contrairement à l’animal qui subit l’évolution, l’homme peut la conduire dès lors qu’il affranchit sa volonté de certaines pesanteurs pour s’en allier la raison », a-t-il poursuivi.