L’actualité politique avec les investitures pour les élections législatives du 30 juillet au sein de la coalition de l’opposition (Mankoo Taxawu Sénégal) et de la mouvance présidentielle (Benno Bokk Yakaar) continue de préoccuper les journaux parvenus mardi à l’APS.
"Mankoo Taxawu Sénégal se déchire autour des investitures", renseigne à sa Une La Tribune. Selon cette publication, la réunion de coordination de Mankoo Taxawu Sénégal du lundi a été marquée par une passe d’armes entre les partisans de Khalifa Sall et du Parti démocratique sénégalais (PDS) sur les investitures.
Le Témoin informe que, pour les investitures pour les législatives, "la proposition de Wade (Abdoulaye) est arrivée". Le journal indique que l’ancien président Abdoulaye Wade (2000-2012) a fait parvenir la liste des candidats qu’il propose pour le scrutin du 30 juillet.
De son côté, l’Observateur écrit que la coalition de l’opposition a payé son ticket d’entrée aux élections en titrant "Mankoo plus sujet à caution". L’Observateur souligne que le "chèque de 15 millions de Francs CFA a été déposé à la Caisse dépôts et consignation et des commissions mises en place en attente de la prochaine rencontre de la conférence des leaders".
Walfadjiri lui, se penche sur les investitures au sein de Benno Bokk Yakaar en titrant : "Beaucoup d’appelés, mais peu d’élus". Le journal du groupe Walfadjiri écrit que la mouvance présidentielle est "consciente des difficultés que ses membres rencontreront pour la confection des listes aux élections législatives".
Cité par Walfadjiri, le coordonnateur des jeunes de Benno Bokk Yakaar, Zator Mbaye déclare qu’"une coalition forte de plus de 300 partis et mouvements politiques ne peut pas être muette à la vieille des investitures".
Pour sa part, le journal Enquête s’intéresse à la recrudescence de la violence à l’Alliance pour la République (APR, au pouvoir) en tentant d’expliquer les "sources du mal". Pour Enquête, c’est du fait d’un "problème de leadership et du manque de discipline militante (que) la violence s’est emparée de l’APR".
Dans cette parution, le chercheur Moussa Diaw explique le phénomène par le fait que "Macky Sall (président de l’APR) n’a pas eu le temps d’organiser son parti".
Le Quotidien reste avec l’APR en revenant sur ce qu’il appelle "la guerre Oumar (Guèye)-Homère Seck" pour de la bataille de leadership à Rufisque au sein de l’APR.
Sur un tout autre registre, les journaux Vox Populi et l’AS reviennent sur les conditions de détention du maire de Dakar, Khalifa Sall. "Visite à la maison d’arrêt de Rebeuss : Khalifa boude ses fils pour ne pas les traumatiser", rapporte à sa Une Vox Populi.
Khalifa Sall est poursuivi en justice en même temps que certains de ses collaborateurs de la mairie de Dakar pour la gestion de la "caisse d’avance" de la municipalité. Présumés avoir détourné 1,8 milliard de francs CFA, ils sont placés en détention depuis début mars.
Depuis la semaine dernière, le maire de Dakar a décidé de boycotter ses visites au parloir. Dans Vox Populi, son conseiller politique Moussa Taye tente d’expliquer pourquoi Khalifa Sall n’a pas reçu ses enfants.
Le journal l’AS annonce que l’administration pénitentiaire va s’expliquer sur les conditions de détention de l’édile de Dakar au cours d’un point de presse, mercredi.
Pour sa part Le Soleil fait le compte-rendu de la participation du président Macky Sall aux assemblées annuelles de la Banque africaine de développement (BAD).
Il s’agit d’un "conclave en Inde sur l’agriculture africaine", relate Le Soleil qui mentionne que la BAD mise sur les entrepreneurs africains pour amorcer la révolution industrielle.