La société nationale d’électricité (Sénélec) veut faire "encore plus et mieux" en mettant en œuvre son programme de réformes structurelles de l’environnement des affaires et de la compétitivité (PREAC II), a indiqué son secrétaire général Abdoulaye Dia.
"Nous avons pensé qu’au lieu de se suffire à satisfaire la demande des clients, nous avons pensé transformer notre pays en autoroute d’électricité", a indiqué M. Dia, se référant sur plusieurs projets lancés pour accompagner cette ambition.
Il intervenait, samedi, à Saly-Portudal (Mbour), à la clôture d’un atelier de partage sur "la feuille de route de Doing Business 2018" organisé par l’APIX à l’intention du collectif des journalistes économiques du Sénégal (COJES).
"Un plan stratégique 1566, une vision, avec 6 fondements et 6 valeurs. Nous sommes mobilisés et quand nous l’avons fait au niveau du Doing Business, le Sénégal a gagné des places", a-t-il dit.
Parmi ces mesures, il a cité la création d’un "guichet au niveau de Sénélec, un des indicateurs de Doing Business et une simplification des procédures".
"Nous allons encore engranger des points pour le Sénégal dans Doing Business mais également attirer des investissements" a assuré Abdoulaye Dia.
La société d’électricité va bientôt mettre sur le marché "des produits innovants" afin de permettre aux sénégalais d’utiliser l’électricité de manière convenable avec un accès et un coût supportables, a-t-il annoncé.
L’électricité, selon lui, "doit être considérée comme une donnée résolue". "Le pari de la continuité est gagné mais, ce n’est pas tout" a soutenu Abdoulaye Dia, appelant à faire de sorte que "le courant soit de qualité avec un prix abordable et supportable par les ménages et les industries".
"L’électricité étant un des piliers du PSE, nous avons pensé anticiper en mettant les moyens pour mieux gérer la demande".
M. Dia qui a reconnu le retard du Sénégal "en terme d’installation de réseaux électriques" jusque chez le consommateur rural a indiqué que le PUDC (Programme d’urgence de développement communautaire) et l’Agence sénégalaise pour l’électrification rurale (ASER) viennent appuyer la Sénélec dans ce chantier pour porter le taux national d’électrification au-delà des 50% actuels.
"Le président de la république a demandé de porter le taux à 60% d’ici la fin de l’année 2017 avant d’atteindre, en fin 2025 le niveau universel afin que tous les sénégalais aient l’électricité" a dit le secrétaire général de Sénélec.