Saly Portudal, Le Sénégal doit s’inscrire dans une dynamique d’amélioration continue de son environnement des affaires, un pilier ‘’essentiel’’ de la réussite du PSE, selon Mountaga Sy, directeur général de l’APIX.
‘’Nous devons relever ce défi pour plus d’investissements privés et générer des emplois durables et de la valeur ajoutée’’, a t- il réaffirmé, vendredi, au cours d’un atelier de partage avec le Collectif des journalistes économiques du Sénégal (COJES), sur la ‘’feuille de route de Doing Business 2018’’.
Ce partage aboutira, selon lui, à une meilleure vulgarisation des réformes entreprises par le gouvernement. ‘’C’est tout le sens de ce type d’activité pour nous permettre d’avoir des vues et des lectures croisées’’, a souligné M. Sy.
A cet égard, a t- il indiqué, un plan d’actions a été mis en place pour une bonne vulgarisation des réformes entreprises par le gouvernement afin de renforcer l’attractivité du Sénégal en vue d’un meilleur classement dans la notation Doing Business 2018.
Selon le directeur général, l’objectif est de permettra d’une part, une bonne appropriation des réformes par les administrations et d’autre part, assurer une large sensibilisation auprès du secteur privé et du grand public à travers une communication élargie.
‘’L’instauration d’un climat des affaires propice aux investissements privés domestiques et étrangers est un préalable permettant aux entreprises de jouer pleinement ce rôle’’, a déclaré Mountaga Sy.
Le Sénégal s’est classé à la 147ème place dans le rapport 2017 de la Banque mondiale. Il se situe ainsi sous la barre des 150 pays dans ce classement très concurrentiel.
Les discussions et concertations avec les acteurs économiques ont révélé le besoin d’information des citoyens et usagers sur les enjeux des réformes de l’environnement des affaires, a fait savoir M. Sy.
‘’Ce besoin d’information est d’autant plus légitime que l’approche participative retenue dans la démarche met un accent primordial sur l’appropriation et la participation au processus des acteurs concernés et de tous les bénéficiaires’’.
Ces différents acteurs ne pourraient participer activement au processus que si une stratégie globale de communication, visant à les impliquer pleinement, est développée, a soutenu le directeur général de l’APIX.
SBS/OID