Le représentant du ministre de la justice, Alioune Ndiaye, a procédé, hier, jeudi 18 mai, au lancement du projet d’appui à l’éradication de la mendicité et de la maltraitance des enfants. C’était au centre d’accueil de Liberté 6 de Dakar. Ces infrastructures (une à Dakar, Saint-Louis et à Ziguinchor) ont pour mission d’assurer sous le régime de l’internat et sur décision, l’assistance, l’accompagnement, l’hébergement d’urgence des mineurs victimes témoins en danger vulnérable ou exposés à des facteurs de risques.
Le ministère de la justice a procédé hier, jeudi 18 mai, au lancement du projet d’appui à l’éradication de la mendicité et de la maltraitance des enfants. C’était au centre d’accueil de Liberté 6 de Dakar. Le représentant du ministre, Alioune Ndiaye, a rappelé la mission de ces centres d’accueil (Dakar, Saint-Louis et Ziguinchor)dans le cadre de l’éradication de la mendicité et de la maltraitance des enfants : jouer la fonction d’observation et d’évaluation en vue d’une orientation adaptée conforme à l’intérêt supérieur du mineur.
Ces centres accueillent des mineurs victimes d’abus sexuels, de maltraitance ou d’exploitation, aussi des mineurs témoins appelés et déposés devant une juridiction pour attester de l’existence ou non de faits dont ils ont eu connaissance ou en qualité de témoins.
Une fois ciblés, ces enfants sont placés dans ce centre, mais à travers une procédure qui peut se faire d’office par le président du tribunal pour les enfants ou le juge d’instruction en charge des affaires de mineurs, par le service AEMO ou sur présentation en cas d’urgence d’un mineur par un particulier suite à une réquisition aux fins de garde faite par un officier de police durant 72h.
Après cette étape, plutôt judiciaire qu’administratif, le séjour dans ce centre ne doit dépasser trois mois, d’après le directeur du centre Seyni Cherif Mbaye. Ce dernier est revenu sur pas mal de difficultés dont souffrent les centres, notamment en termes de personnel très réduit, avec l’absence d’infirmier soignant et de véhicule pour le transport des enfants.
Malgré tout, dit-il, le centre a réussi tant bien que mal à prendre en charge 20 mineurs à l’heure actuelle et sur l’ensemble des trois centres qui sont au Sénégal, 236 mineurs sont pris en charge sur les 310 recensés.