Les ressources de l’Etat du Sénégal, au terme du mois de mars 2017, ont enregistré une faible progression de 0,2% à 441,4 milliards FCFA (environ 706,240 millions de dollars), selon les données de la Direction de la prévision et des études économiques (DPEE).
Ces ressources sont composées de recettes budgétaires pour 407 milliards FCFA et de dons évalués à 34,4 milliards FCFA. « A fin mars 2017, signale la DPEE, elles enregistrent une timide progression de 0,9 milliard FCFA, en raison, notamment, de la baisse des dons (moins 4,9 milliards), les recettes budgétaires s’étant accrues de 1,4% ».
Le repli des dons est expliqué par la DPEE, essentiellement, par une mobilisation des dons budgétaires plus faible au premier trimestre 2017 qu’à la même période de l’année 2016.
En revanche, les recettes budgétaires ont enregistré une hausse de 5,8 milliards FCFA (plus 1,4%) portée par l’accroissement des recettes non fiscales, alors que les recettes fiscales se sont contractées de 0,2 milliard FCFA (moins 0,1%).
De son coté, la progression des recettes non fiscales résulte du bon niveau de mobilisation des revenus des domaines (5,8 milliards) qui se sont inscrits en hausse de 3,5 milliards.
La contreperformance notée dans le recouvrement des recettes fiscales traduit, principalement, le repli de 32,8 milliards des recouvrements au titre du Fonds de sécurisation à l’importation des produits pétroliers (FSIPP) qui sont passés de 38,3 milliards FCFA en cumul à fin mars 2016 à 5,5 milliards FCFA à fin mars 2017.
« Cette situation s’explique, notamment, par le maintien des prix à la pompe dans un contexte de remontée du cours du baril sur le marché international », avance la DPEE.
Toutefois, la baisse observée a été atténuée par la bonne tenue du recouvrement de la TVA (134,5 milliards) et des impôts directs (151,1 milliards) qui se sont confortés respectivement de 15,7% (plus 18,2 milliards) et 5% (plus 7,2 milliards).