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Le Soleil N° 13146 du 20/3/2014

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Chômage : 32 % de la population active sont sans emploi permanent
Publié le jeudi 20 mars 2014   |  Le Soleil


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© Autre presse
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Des jeunes diplômes en quête du premier emploi


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L’insertion des jeunes, des diplômés en particulier, est un grand défi pour tous les pays. Au Sénégal, 32 % de la population active n’ont pas un emploi permanent. C’est ce qui ressort d’un panel organisé, hier, au Centre de formation professionnelle et commerciale (Cfpc).
L’insertion des diplômés reste une équation pour les établissements de formation professionnelle et technique du Sénégal. Mais c’est une problématique commune à beaucoup de pays africains. Rien qu’en Afrique au sud du Sahara on compte 38 millions de chômeurs. Au Sénégal, une proportion importante de jeunes actifs sont sous-employés. « 32 % de la population active sont en situation de sous-emploi, c’est-à-dire qu’ils n’ont pas un emploi permanent », révèle le responsable de suivi-évaluation et de l’accompagnement des diplômés au ministère de la Formation professionnelle, de l’Apprentissage et de l’Artisanat, Djibril Bousso.
C’est pourquoi le Centre de formation professionnelle commerciale (Cfpc) a retenu le thème : « La formation professionnelle et le défi de l’insertion des jeunes diplômés chômeurs » pour son panel organisé par les étudiants. « Le chômage des jeunes est une question d’une brûlante actualité. Ces derniers, après leur formation, ne sont pas suffisamment préparés à affronter le marché de l’emploi », constate le directeur du Cfpc, Abdoulaye Dia. Un avis partagé par Djibril Bousso. L’expert en suivi-évaluation a décelé des défaillances en termes d’aide à l’insertion. « Il y a des insuffisances dans l’accompagnement à l’insertion des diplômés. Nous travaillons à mettre en place un organe de veille sur le marché de l’emploi », affirme-t-il.
A l’en croire, le Sénégal ne dispose pas pour le moment de statistiques fiables des diplômés des établissements d’enseignement supérieur. Cet état de fait ne facilite ni la prise de décision ni l’élaboration des stratégies pertinentes. Surtout qu’il est admis que le chômage de cette couche est une menace pour la stabilité des pays. Le coordonnateur des diplômés sans emploi, Ousmane Mbaye, a, pour sa part, évalué positivement les actions posées par leur mouvement et qui ont amené l’Etat à reconsidérer cette question de l’insertion des diplômés. Ce centre public qui offre des formations en comptabilité, bureautique, transit, gestion de la chaîne d’approvisionnement, a besoin de nouveaux locaux afin de répondre aux besoins croissants en qualification. « Le Cfpc est méconnu du grand public. Pourtant, on y entre par voie de concours et on y ressort par un examen d’Etat. Mais il souffre de son enclavement et de l’exigüité de ses locaux », explique Souleymane Diarra qui parlait au nom des étudiants. La marraine de cette activité, Soukeyna Touré, qui a félicité les étudiants pour cette initiative, envisage de jeter les bases d’un partenariat avec le centre afin d’apporter une contribution à l’insertion de ses diplômés.

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