T. S, une coiffeuse, a été déférée au parquet de Thiès. Ayant contracté une grossesse d’une aventure avec un homme riche, elle a loué les services d’une… femme de ménage pour se faire avorter.
Dans le souci de faire face aux soucis que son métier de coiffeuse ne lui permet pas de régler, T. S se faisait entretenir par un homme fortuné de la banlieue dakaroise. De cette relation, elle a contracté une grossesse non désirée. Lorsqu’elle s’en est ouverte à son copain. Celui-ci s’est défilé, prétextant que la jeune femme ne lui était pas fidèle. Ne sachant plus quoi faire, T. S a décidé de se défaire de cette grossesse. Pour cela, elle s’est rendue à Thiès où elle a été mise en rapport avec un ‘’médecin’’ répondant aux initiales de D. G. La dame a accepté de la faire avorter. Ce qu’elle a d’ailleurs réussi à faire. Sauf qu’après s’être débarrassée de sa grossesse, T. S a été terrifiée par des saignements. Elle est allée voir une sage-femme dans un établissement sanitaire à Diamniadio.
La femme de l’art a aussitôt su que la coiffeuse avait avorté clandestinement. Les éléments de l’Adjudant Gning, Commandant de la gendarmerie de Diamniadio, ont été mis au parfum. Ils sont allés la cueillir. Et de fil en aiguille ils ont réussi à mettre la main sur sa complice D. G. Entendue, T. S, âgée de 25 ans, a révélé qu’elle a pris la décision de se débarrasser de sa grossesse parce qu’elle ne voulait pas être la risée de sa famille. Qu’elle allait peiner à élever son enfant, vu ses revenus très modestes. Quant à sa complice D.G., l’enquête a révélé qu’elle travaille au service de nettoyage d’un établissement sanitaire de Thiès. C’est là-bas qu’elle a appris comment on procède à un avortement.
Les deux femmes ont été déférées au parquet pour les délits d’avortement clandestin et complicité d’avortement clandestin.