Les héritiers réclament la révision du procès de Valdiodio Ndiaye #aDakar

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Les héritiers réclament la révision du procès de Valdiodio Ndiaye

Publié le mardi 9 mai 2017 | L'AS

© Autre presse
Justice

La famille de Valdiodio Ndiaye tient toujours à la réhabilitation de la mémoire de l’avocat et homme politique sénégalais.
Me Papa Leïty Ndiaye a saisi l’occasion des journées culturelles du lycée, dédiées au parrain, pour demander la révision de son procès et l’effectivité de la décision prise en 2010 par le conseil municipal de dakar de rebaptiser la place de l’indépendance du nom de Valdiodio Ndiaye.
La grande famille de Valdiodio Ndiaye était réunie ce samedi au lycée qui porte son nom dans le cadre de ses journées culturelles dénommées «journées Valdiodio Ndiaye». La cérémonie a enregistré la présence du ministre des Sports Matar Bâ, parrain de cette année, de l’ancien Premier ministre Me Souleymane Ndéné Ndiaye, du gouverneur de la région de Kaolack, Al Hassan Sall, du président du Conseil départemental, Baba Ndiaye, de l’Amicale des anciens du lycée entre autres.
A l’occasion, Me Pape Leïty Ndiaye, parlant au nom de la famille a remis au goût du jour le procès de Valdiodio Ndiaye et compagnie intervenue en décembre 1962. Il considère que deux injustices sont à réparer vis-à-vis de Valdiodio Ndiaye et sa famille. Par rapport au procès, il lance un appel pour sa réhabilitation. «Pour rester cohérent, nous devons effectivement réviser le procès de Valdiodio Ndiaye. Parce que si Valdiodio donne son nom à ce lycée prestigieux, si Valdiodio, à titre posthume, a été décoré comme chevalier de l’Ordre national du Lion le 26 août 2000, il ne doit plus rester dans les annales de notre histoire comme une personne condamnée », estime Me Leïty Ndiaye.
Poursuivant il soutient que « la deuxième injustice qui est faite à Valdiodio réside dans le fait que le Conseil municipal de Dakar a décidé en 2010 à l’unanimité de rebaptiser la Place de l’Indépendance «place Valdiodio Ndiaye», mais cette mesure n’est toujours pas effective». Pourtant, à l’en croire, la famille avait été officiellement informée, un calendrier avait été arrêté et même la date du 16 décembre 2010 correspondant aux événements de décembre 1962 retenue. « Ça aurait été une maigre consolation au regard du préjudice subi par la famille. Mais ça aurait été une consolation tout de même», ditil.
Dans ce sillage, le proviseur du lycée se demande «pourquoi les patriotes et «droits-del’hommistes » sont aphones sur sa réhabilitation». «Depuis une décennie, nous, Amicale des anciens du lycée, amis de Valdiodio Ndiaye, Pencum Saloum (surtout la famille Sémou Djimith) et la communauté éducative du lycée, avons lancé la croisade pour la réhabilitation de Valdiodio Ndiaye», rappelle Mbaye Thiam. Impatiemment, dit-il, nous attendons ce jour qui verra les historiens écrire en lettres d’or sur le piédestal de la Place de l’Indépendance : «Ici naquit le Sénégal indépendant par le courage d’un Guéléwar». Le point d’orgue de cette journée a été l’installation de la Cour royale. Ainsi des cadeaux d’excellence ont été remis par ordre de mérite au Wali, à la Linguère, au Jaraaf et au Farba.

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