Depuis son placement en détention, début mars, Khalifa Sall a vu défiler à son parloir les principaux adversaires de Macky Sall. Leur objectif : constituer une liste unique aux prochaines législatives.
Leur idylle aura été furtive. Pour tout souvenir, il n’en reste qu’une courte séquence vidéo tournée début 2012 lors d’un meeting électoral. Trônant sur une large scène, au milieu des leaders politiques ralliés à sa candidature, Macky Sall, qualifié pour le second tour de la présidentielle face à Abdoulaye Wade, rend hommage à « notre ami », « notre maire ».
« Cabale politique »
Debout derrière lui, en tenue décontractée, le socialiste Khalifa Sall, premier magistrat de la capitale, sourit poliment. Cinq ans plus tard, le voici incarcéré à la prison de Rebeuss, inculpé de divers délits financiers passibles de dix ans d’emprisonnement. « Une cabale politique » orchestrée par la présidence pour écarter Khalifa Sall de la course aux législatives, prévues le 30 juillet, assurent ses proches.
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