Les correspondants régionaux de presse de Kédougou ont demandé, dans un mémorandum remis ce mercredi au gouverneur William Manel, de meilleures conditions de travail et le retour de l’aide à la presse régionale, a constaté l’APS.
"Nous voulons avoir de meilleures conditions de travail pour remplir notre mission d’informer" a déclaré Soly Bourama Dabo, le président de l’Association des professionnels de l’information et de la communication (APIC) de Kédougou qui lisait le document préparé à l’occasion de la célébration de la journée internationale de la liberté de la presse.
Selon lui, "il faut que l’Etat ramène l’aide à la presse qui permettait d’améliorer le travail des régionaux".
"La liberté de la presse est un bon baromètre de la démocratie" a relevé le correspondant de Walf Tv qui ajoute que "la corruption et la non adoption du code de la presse biaise le travail des journalistes".
Pour sa part, soulignant que "fort heureusement la presse n’est pas bâillonnée au Sénégal", le gouverneur de Kédougou, William Manel a qualifié la presse de "régulateur social, de catalyseur".
"Sa mission est aussi de renforcer la démocratie au-delà de sa mission première qui est d’informer" a-t-il ajouté, indiquant que "les journalistes qui participent à la sensibilisation de la population sont des acteurs de développement".
William Manel a en outre dit à l’endroit des correspondants : "vous êtes l’œil et l’oreille du citoyen et parfois vous portez sa parole".
Pour toutes ces raisons, a-t-il fait remarquer, "nous vous devons respect". "Tout comme vous, nous souhaitons que cette région décolle et participe à l’émergence de notre pays" a conclu le chef de l’exécutif régional.